Nathalie Beaton en interview : « J’ai fait cet album sans me prendre la tête »

C’est un nouveau nom dans le paysage musical qui s’offre aujourd’hui : Nathalie Beaton propose son premier album, « D’où l’on vient », depuis aujourd’hui. Un album où le terme musique du monde semble avoir le pouvoir.

Nous avons rencontré Nathalie, juste avant la sortie de son album. Découvrir l’artiste, la femme, connaître son univers, son parcours et comprendre pourquoi elle se lance dans cette aventure folle de la musique, une aventure qu’elle partage avec ses coproducteurs du label My Major Company.

Fort d’un premier single, « Café Bleu », on découvre un feme qui semble aimer la vie, aimer les gens. Découvrir les sourires sur les visages qu’elle croise, découvrir de nouvelles terres, de nouveaux horizons et surtout : partager.

Au final Nathalie Beaton possède déjà une belle vie, un parcours atypique. Reste à savoir si sa nouvelle aventure sera aussi belle que le reste.

Rencontre avec Nathalie Beaton

Nathalie merci de nous accorder un peu de ton temps afin de présenter ton premier album à nos lecteurs. Musique du monde semble être un mot parfait pour te décrire, tu as une mère canadienne, un père marocain… Raconte-nous un peu ton parcours musical.

Nathalie Beaton : Mon histoire a commencée à l’âge de 5 ans, donc je n’ai pas vraiment de souvenir précis. Mais je pense que le déclic est venu avec l’École des Fans. Mes parents m’y avaient inscrit et c’est un moment où je me suis dit « je veux en faire mon métier » et finalement, depuis cet instant là, je chante.

Tu as frôlé la mort, tu as passé un an en soins intensifs, cet événement forcément marqué ta vie, mais également influencé le sens que tu donnes à ta musique peut-être ?

Nathalie Beaton : Dans la profondeur des textes, peut-être, mais pas dans le sens. Je n’ai pas changée depuis cet événement. Je me suis sans doute relevé plus forte, mais avant je chantais déjà et j’étais la même.

J’avais 21 ans à cette époque et j’avais déjà un beau parcours derrière moi, j’étais déjà assise et je savais où je m’étais les pieds. Donc, non pas beaucoup de changement finalement.

L’aventure qui commence aujourd’hui elle commence avec le label participatif My Major Company, ton album « D’où l’on vient » est donc produit par 1381 internautes. Pourquoi avoir fait le choix de MMC, raconte nous cette aventure et explique nous la relation que tu as, peut-être, avec tes 1381 producteurs.

Nathalie Beaton : En fait je n’ai jamais pensée à faire un album et je ne me suis jamais dit je vais démarcher les label, je veux être signée en maison de disque. La musique fut toujours mon métier, mon gagne pain. Le choix de My Major Company c’est fait naturellement en entendant parler de l’histoire de Grégoire à la télé et je me suis dit « pourquoi pas ».

Au début j’y suis allée plus pour avoir l’avis des gens, je ne pensais pas forcément récolter les 100.000€. J’ai mis un an à récolter la somme, mais au départ la jauge montée assez vite. Je me suis rendu compte que finalement s’était quelque chose de sérieux et que mes titres plaisaient aux gens.

C’est donc sauter un peu dans le vide et maintenant délivrer tes chansons au public.

Nathalie Beaton : Oui, d’ailleurs MMC c’était dans l’idée de recevoir l’avis des gens.

Tu as proposé ton premier single « Café Bleu » au public, c’est un titre assez dansant. Il invite clairement au partage, au bonheur. Le titre reflète le reste de ton album ?

Nathalie Beaton : Ça résume même carrément mon album. D’ailleurs c’est l’une des seules chansons que je n’ai pas écrite et composée dans mon album et c’est la raison pour laquelle je l’ai tout de suite intégrée : dans le refrain en 4 phrases, dit tout ce que j’ai envie de dire.

Ton album, « D’où l’on vient », parle nous de son écriture, sa réalisation… Parle nous de ton expérience à faire naître ton premier opus.

Nathalie Beaton : En fait j’ai fait cet album sans me prendre la tête. J’ai quand même pris la chose au sérieux, notamment par rapport aux 1381 personnes qui sont venus mettre de l’argent sur la production.

J’ai écrit une trentaine de titres en l’espace de six mois. Des mots qui me sont venus naturellement. J’y parle beaucoup d’amour, mais d’amour dans le sens partage, fraternité. Axé sur l’humain, tout simplement.

C’est au final un album qui me ressemble vraiment.

Sur ton album, si tu devais garder qu’un titre, tu choisirais lequel ?

Nathalie Beaton : C’est compliqué mais je garderais « Mi Amor ».

On quitte maintenant ton univers, ton album… On passe aux questions un peu plus étranges afin d’en savoir plus sur ta personnalité.
Si tu devais te réincarner en une personnalité ?

Nathalie Beaton : Edith Piaf

Si demain tu devais réaliser une cover, ce serait de quel artiste ?

Nathalie Beaton : Bob Marley

Le duo de tes rêves ?

Nathalie Beaton : 5′ Nizza, c’est un artiste Anglais d’origine Russe que j’ai découvert sur Youtube.

On t’offre la salle de concerts de tes rêves, c’est #aficia qui régale. Tu choisis…

Nathalie Beaton : Honnêtement ? Puisque vous me laissez le choix je prends le Stade de France ! [rire]

Tes sources d’inspiration ?

Nathalie Beaton : Les musiques black.

On va te parachuter sur une île desserte, mais on te laisse le temps de choisir un album, un seul et unique ? Lequel ?

Nathalie Beaton : Celui d’Amy Winehouse : Back to Black.

Des projets dans l’immédiat ? Comme des concerts par exemple…

Oui, avec My Major Company on fait des Show Case dans le cadre de la promo de l’album. Le 21 juin à Limoges par exemple.

C’est la tradition chez aficia, on arrive à la fin de notre interview mais le dernier mot sera pour toi. Tu as carte blanche pour t’adresser à nos lecteurs.

Nathalie Beaton : Juste un très grand merci à tous. Un immense merci à mes coproducteurs. Et j’espère simplement que les gens écouteront l’album et que les messages apportés dans l’album seront touchés les auditeurs.

Nathalie Beaton

De Casablanca sa ville natale, en passant par Paris sa terre d’accueil et la Jamaïque sa terre de cœur, Nathalie Beaton cultive ses sonorités reggae et un ton romantique. Pour savoir où l’on va, il faut savoir « d’Où l’on vient »…

« D’où l’on vient » c’est 10 titres, un peu comme un « Coup de poker » dans la vie d’une femme du monde. C’est un album qui flirte avec les sentiments, un album qui semble vouloir respirer l’humanité, comme un « sentiment particulier » que l’on aimerait partager.