Olivier Dion en interview : « J’ai travaillé avec les producteurs de Shawn Mendes et Bruno Mars pour cet album »

Il est de retour sous le feux des projecteurs. Olivier Dion raconte à aficia ses nouvelles envies et la conception de son nouvel album qui s’apprête à sortir…

Olivier Dion est de retour ! Découvert à la télévision au Québec puis en France, le chanteur charismatique nous a séduit avec une flopée de titres comme « Si j’étais son soleil » puis a crevé l’écran dans la comédie musicale « Les trois mousquetaires ». Aujourd’hui, plus sage et plus mûr artistiquement parlant, Olivier Dion proposera dans les semaines à venir un nouveau projet « sexy, minimaliste aux good vibes » comme il le décrit lui-même.

Celui qui revenait récemment avec les titres « Kinda Love » et « Curious » a encore tout à prouver et compte bien nous charmer avec un projet nettement plus séduisant, tant dans ses sonorités que dans ses textes… C’est curieux s’en savoir plus que nous avons interrogé le principal intéressé…

Olivier Dion : l’interview…

Tu as participé à ‘Danse avec les stars’ en 2015 puis à ‘The Island : Célébrités’ l’année dernière. Comment perçois-tu ta popularité aujourd’hui en France ?

Les gens m’ont connus grâce à la TV avec la ‘Star Academy’ au Canada. J’ai eu beaucoup de chance d’être un peu connu dès mon arrivée en France il y a déjà un peu plus de trois ans. Mais les gens ne me connaissaient pas réellement en tant qu’artiste. Faire de la télévision en France, cela a été un défi pour moi. J’avais et j’ai toujours envie de leur montrer ma part de chanteur avant tout. Aujourd’hui, j’ai l’impression que tout est encore à bâtir. J’ai cette approche-là depuis toujours en fait. Je ne prends pas cette ‘popularité’ comme acquis, même si beaucoup de gens me connaissent déjà.

Tu dis avoir une petite notoriété. Tu n’as pourtant jamais été au sommet des charts ?

Je n’ai pas envie de surfer sur une quelconque exposition médiatique

Oui, je n’ai jamais décroché de numéro un en France. C’est pourquoi je dois encore dévoiler de nouvelles chansons issues de mon univers. Je suis hyper hyper content de l’album que je suis en train de concevoir. Tout ce qu’il me reste, c’est que le public l’entende. J’en peux plus d’attendre !

Quand on est artiste, ces expositions médiatiques permettent de (re)faire souvent parler de nous. Après ‘The Island : Célébrités’, avais-tu l’intention de publier un nouveau projet ?

Cette émission est arrivée un peu par surprise. Ce n’était pas du tout prévu dans le plan. L’album n’était pas prêt à l’époque. On avait simplement une idée du single qu’on voulait sortir mais c’était compliqué de le sortir dans les temps. Pour ce projet-là, j’ai vraiment l’intention de prendre mon temps, bien que c’est parfois opportun de surfer sur l’exposition médiatique qui est offerte. Mais c’est parfois encore plus avantageux de vraiment attendre et sortir quelque chose qui te plaît vraiment. Tu dois croire en la possibilité que ton projet plaise au plus grand nombre. C’est important.

Tu as eu un certain succès au Québec avant d’être acclamé en France. Aujourd’hui, quel marché souhaites-tu conquérir en priorité ?

C’est sûr qu’aujourd’hui c’est compliqué d’allier les deux, même si les réseaux sociaux permettent de travailler sur les deux projets en même temps. Pendant un long moment, j’ai quitté la France, tout simplement parce que j’ai créé une grande partie de mon album aux États-Unis. Je me suis retrouvé à travailler avec des producteurs originaires de Los Angeles, donc c’était plus simple de rester à Montréal. Là, je reviens en France. Le Québec et la France resteront de toute façon mes priorités. Ce sont les deux marchés qui m’ont découverts en premier. Le Québec c’est ma maison, j’adore me promener à Paris et en France. J’adore la cuisine, donc j’ai vraiment envie de réussir ici. Je suis revenu pour une période d’un mois afin de promouvoir mon nouveau single en France et au Québec, puis je reviendrai à la fin du printemps pour la sortie de l’album… Mais je songe vraiment à m’installer sur Paris pour quelques temps.

Il s’en est passé du temps depuis « Si j’étais son soleil » (2014). Ta vision de la musique a-t-elle évoluée depuis ?

La musique a beaucoup évolué oui. J’ai envie aujourd’hui d’avoir un son qui est plus mûr, avec quelque chose qui me ressemble davantage. « Si j’étais son soleil » a été une étape dans mon parcours; aujourd’hui j’arrive avec mes compositions originales. Pratiquement toutes les chansons issues de cet album, je les ai écrites et co-composées. J’arrive avec une pop qui est beaucoup mieux produite, une musique plus assumée, avec des vibes plus cools et plus sensuels. Ça se rapproche beaucoup plus à la musique que j’écoute et que j’ai envie de faire, tout simplement.

Il y a un mélange des genres je suppose ?

Parfois, il y a des ambiances un peu plus chill, plus cool. Par contre, tout reste hyper bien produit. Il y a des touches un peu électro, parfois R&B. Au final, j’ai quand même opté pour des chansons qui reste assez minimalistes avec des mélodies accrocheuses.

Découvrez « Kinda Love » d’Oliver Dion :

J’ai lu que tu t’étais envolé pour Los Angeles pour enregistrer ce nouvel opus. As-tu trouvé ce que tu recherchais ?

J’ai travaillé essentiellement aux États-Unis oui, et à Londres. J’ai travaillé avec des auteurs et producteurs qui ont collaboré avec Shawn Mendes, Selena Gomez, Bruno Mars, Demi Lovato ou encore Anne-Marie. La liste est longue ! J’arrive vraiment avec des gens d’exceptions, des artistes qui ont du talent et de l’expérience. Je ne m’y attendais pas. Cela a été une expérience formidable. Je pense que cela se ressent rapidement dans les chansons. Il y avait une très bonne ambiance. On a fait de superbes chansons en plus…

C’était un besoin d’aller aux États-Unis ?

Zayn Malik est un modèle pour moi

Ce n’était pas un besoin. C’est un concours de circonstance. J’ai fait des rencontres que j’ai pu faire soit grâce à des contacts soit par le biais de ma maison de disques et mon producteur. De fil en aiguille, j’ai trouvé des gens avec qui travailler là-bas. Ce n’était pas vraiment ce qui était prévu au départ. À la base, je suis signé chez Sony Music à Paris. Ce n’était pas naturel d’aller à Los Angeles pour mon premier album. Les choses sont arrivées comme ça. Même à Londres, quand on s’est dit qu’on allait travailler sur le projet en entier, je pense que c’est important de trouver les meilleurs collaborateurs possibles, dans la langue de Shakespeare, car moi j’écris en anglais mais ma langue première reste le français. C’est toujours intéressant de collaborer avec les meilleurs songwriters !

Oui, et puis tu as découvert un nouveau son là-bas…

Exactement ! J’avais vraiment envie d’avoir un son international pour cet album-là. C’était vraiment ça mes ambitions. Ma maison de disques a tout de suite validé. Ils m’ont permis d’aller travailler avec l’international.

Est-ce que les deux premiers extraits que tu as dévoilé à savoir « Curious » et « Kinda Love » représentent l’ensemble des sonorités de ton album ?

Pas tout à fait. « Curious » et « Kinda Love » ont quand même leurs signatures propres à chacune. On est évidemment pas très loin de la couleur de l’album mais pas non plus ! « Kinda Love » est vraiment une balade pop à l’Américaine. « Curious » a cette petite touche années 90 qu’on ne retrouve pas forcément sur le reste de l’album.

Dans ce que tu me décris-là, ça me fait penser au style très affirmé de Zayn Malik, non ?

C’est vrai que c’est une réelle inspiration en termes de sons, même en termes d’images. J’aime beaucoup ce qu’il dégage. Cette comparaison me flatte !

Et vous avez ce côté charmeur tous les deux !

(Rires) En fait, je voulais pas forcément quelque chose qui soit léger. Il faut que la musique te mette dans un bon mood, une bonne vibes, que tu aies envie de danser ou rigoler, il faut que ça véhicule un truc ! Pour moi, cet album véhicule quelque chose d’assez poussé. En tout cas pour moi, ça me met tout de suite dans une pêche d’enfer !

Découvrez « Curious » d’Oliver Dion :

On a toujours une certaine appréhension quand on fait un nouvel album et qu’on est connu. Redoutes-tu cela ?

Quand tu dévoiles un nouveau titre, tu espères toujours avoir le meilleur accueil possible. J’ai eu un très bon retour au Canada pour « Curious » . C’est génial. En ce moment, on a un super retour des radios avec « Kinda Love ». Cette semaine, elle est entrée sur plein de radios locales en Province et sur Virgin Radio. Ça, c’est vraiment des bonnes nouvelles. Globalement, j’ai des bons retours auprès de mes fans. Pour moi, le meilleur reste à venir !

Donc ton album est prêt aujourd’hui ?

Mon album est prêt. Tout a été fignolé en janvier.

Y a-t-il un objectif de publier l’album à l’international ?

Oui, c’est dans les plans ! Malgré que la priorité reste la France et le Canada. Mais oui, j’ai aussi envie de tester l’anglais aussi dans cette optique-là : réussir à l’étranger.

Si tu devais choisir trois termes pour décrire l’album qui va sortir, ce serait lesquels ?

Bonne question ! J’ai envie de dire sexy, good vibes, et minimaliste !