Thierry Larose en interview : “C’est un album assez éclaté, bourré de contradictions”

Exclusivité aficia

Thierry Larose débarque dans notre radar musical. C’est avec plaisir qu’on le découvre sur aficia avec une interview riche et musicale…

Nous avons eu l’occasion de découvrir Thierry Larose avec le titre “Les amants de Pompéi”. Une ambiance rétro et une pop délicieuse.

De quoi nous donner envie d’en savoir plus sur l’artiste, son univers, ses ambitions. Si l’artiste a eu l’occasion de partager avec nous sa PlayList Exclusive, il a aussi joué le jeu des questions-réponses…

Une interview avec Thierry Larose pour découvrir son univers, parler de son avenir musicale, de ses ambitions.

Thierry Larose : l’interview…

Pourrais-tu te présenter à nos lecteurs ?

Bonjour la France je suis Thierry et je fais de la musique 🙂

Quel est le parcours qui fait que tu es aujourd’hui dans l’industrie musicale ?

J’ai toujours beaucoup écrit et enregistré, surtout lorsque j’étudiais à Sherbrooke, où j’ai aussi eu la chance de faire plusieurs spectacles. C’est en étant au bon endroit au bon moment à plusieurs reprises que j’ai pu faire de belles rencontres qui m’ont mené à Montréal, où j’ai été sélectionné pour participer aux Francouvertes.

C’est là que j’ai été remarqué par les gens de Dare to Care, qui m’ont signé pas longtemps après, et par Alexandre Martel, qui s’est proposé comme réalisateur de mon premier album 🙂

En expliquant tout ça, je me rends compte que tout s’est passé très vite. Je me compte bien chanceux d’être rendu où je suis et j’ai très hâte de sortir cet album.

Tu es aujourd’hui dans l’actualité avec le titre et le clip de « Les amants de Pompéi ». Que représente ce titre pour toi et quel en est le message ?

C’est essentiellement une histoire que j’ai inventée lorsque j’ai découvert l’existence du masturbateur de Pompéi, un mort figé dans les décombres du Vésuve en l’an 79 comme les célèbres amants de Pompéi, seulement dans une position des moins flatteuses, ce qui lui a valu son surnom (les amants sont morts enlacés, ce qui est plus romantique).

J’aimais l’image très tragique et pathétique de ce masturbateur triste qui serait dans un triangle amoureux avec les deux amants et qui, devant la fin du monde et délaissé par celui qu’il aime, se masturberait comme acte final. Au final c’est une sorte de fiction historique triste à mourir, rendue douce-amère (aigre-douce ?) par la musique lumineuse qui joue en arrière.

Ce single annonce la venue d’un album pour cet automne. À quoi doit s’attendre le public avec cet opus ?

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J’ai fait une liste des chansons de l’album l’autre fois en inscrivant les thèmes de chaque chanson à côté des titres dans le but de vérifier si ça ne passait pas trop du coq à l’âne et je me suis rendu compte que le mot urgence revenait souvent. Et ironiquement, beaucoup des pièces plus douces donnent l’impression de prendre leur temps.

Je dirais donc que c’est un album assez éclaté, bourré de contradictions, à mon grand bonheur, et aux influences assez perméables, même si relativement hétéroclites. En studio, on écoutait de tout, deux chansons marquantes furent “Drops Of Jupiter” du groupe Train et puis la chanson thème de ‘One Tree Hill’. Et par souci d’esthétisme, on a gardé toutes les fausses notes et bruits de bouche.

En général un artiste est toujours influencé par d’autres artistes. Quels artistes auraient forgés ton identité artistique ?

Il y en a tellement ! Si je me limite à trois, je dirais les Beatles, Daniel Johnston et Jean Leloup

Si tu devais donner envie aux gens de t’écouter en seulement trois mots…

True, Feelings et Only

aficia aime mettre en avant de nouveaux talents… Si tu devais offrir la possibilité à nos lecteurs de découvrir un talent, tu proposerais qui ?

Vanden Dool…

THIERRY LAROSE
SA PLAYLIST EXCLUSIVE