Margaux Simone passe en mode blonde « Platine »

Nouvel essai pour Margaux Simone qui propose au public Platine, un EP de 5 titres. Cette pop française mérite-t-elle d’être écouté ? Verdict sur aficia.

Margaux Simone… 27 ans et déjà quelques essais musicaux pour venir secouer le paysage musical français. Il faut remonter 8 ans en arrière pour se souvenir de Nana, un premier opus publié avec l’aide des internautes via My Major Company. 13 pistes, la présence d’Akhebaton mais un succès discographique en demi-teinte.

Qu’importe, la jeune artiste continue son art et propose en 2014 un format court, Rue des Archives… La mue continue cette année avec la parution d’un nouvel EP, peut-être enfin celui qui fera réellement entrer Margaux Simone dans la lumière.

Pop et malicieux

La mue est complète pour Margaux Simone. Au-delà du changement de couleur capillaire, il semble que l’artiste tente de trouver un nouveau souffle avec Platine. Une pop française assumée et sensuelle qui s’ouvre sur « Bikini Queen Icon ».

Le premier constat s’impose alors avec un accent retro. Ondulant sur le « bord du précipice » et de sa « folie douce » avec une voix qui susurre sa question de savoir si c’est une fille ou un garçon que cette icone de la nuit. Elle continue alors de poser cette voix qui semble toujours prête à la fêlure sur « Platine » qui offre son nom à l’EP. Comme un hymne au féminisme, qui sonne rapidement comme une ritournelle, jouant avec les rythmes.

« Mulholland » confirme cet univers qui navigue entre douceur et puissance. Comme un balancier perpétuel, oscillant sur cette voix à la Lana Del Rey si nous étions dans l’obligation de faire une comparaison. Viennent clôturer cet EP « Casino » et « Charleston ». Toujours dans la même trempe, toujours dans cette même sensualité vocale, ce même balancement de rythme, comme une mélancolie prête à exploser à tout instant.

Découvrez Blonde, le nouvel EP de Margaux Simone :

Margaux Simone a le mérite de signer une grande partie des titres présents sur son nouvel effort. Elle fait preuve d’originalité, comme avec « Charleston » qui semble écrit lors d’une crise de dédoublement de personnalité. Pour l’accompagner elle invite Joseph d’Anvers (« Casino ») et François Welgryn (« Mulhalland », « Platine », « Bikini Queen Icon ») à la construction d’un EP audacieux et original.