Najoua Belyzel, une interview sincère et authentique…

L’interprète de « Entre deux Mondes » sera de retour dans les bacs en 2015 avec un nouvel opus. Pour annoncer le retour de Najoua Belyzel le single « Que sont-ils devenus ? » est actuellement disponible. #Aficia, curieux d’en savoir plus sur le retour de l’artiste est parti à sa rencontre pour une interview sincère et authentique, à l’image de Najoua Belyzel.

Une voix nouvelle et mystérieuse, tel est l’univers réservé à Najoua Belyzel que l’on découvrait en 2005 avec son titre « Gabriel ». Depuis la chanteuse a eu l’occasion de charmer le public avec deux albums : « Entre deux Mondes… En équilibre » en 2006 puis « Au féminin » en 2009. Depuis c’était le silence radio…

Mais 2015 annonce le retour de Najoua Belyzel sur le devant de la scène. Un premier single, « Que sont-ils devenus ? », pour un nouvel album. #Aficia a eu le plaisir de rencontrer Najoua, histoire d’en savoir plus sur son nouveau projet, connaître ses attentes et notre traditionnel Portrait Chinois ! Et Najoua Belyzel a beaucoup de chose à vous dire…

L’interview sincère et authentique…

Dans quel état d’esprit es-tu après plusieurs années d’absence que ce soit sur scène qu’en radios ? Tes fans t’ont-ils manqué ?

Najoua Belyzel : Alors, pour commencer, l’état d’esprit, prête. Je me sens plutôt en équilibre on va dire. Je me sens plutôt bien. Et oui bien sûr que mon public, mes fans me manquent oui. Et après toutes les chansons que je viens de terminer, tout ce chemin que je viens de parcourir, en fait, j’espère encore le partager avec eux.

Il est vrai que depuis plusieurs mois, pour ne pas dire plusieurs années, c’était silence radio pour toi. Est-ce dû à ton second album « Au féminin » qui t’as fait prendre un certain recul ?

Najoua Belyzel : En fait, je pense que oui, l’échec du deuxième album y est pour quelque chose mais pas totalement. C’est-à-dire qu’il m’a fallût une belle petite année pour prendre du recul sur les choses, de la distance et de la hauteur sur tout ça. Mais ensuite, c’était vraiment volontaire. Cela m’a permis de voyager et de faire plein d’autres choses aussi à côté. Par exemple, j’ai beaucoup fait de peinture chez moi, j’ai même appris à faire des choses, comme de la couture. Mais comme cela à durer relativement longtemps, parallèlement j’avais besoin de revenir petit à petit à la musique, parce que je m’ennuyais. C’est réellement la musique qui me fait vivre, c’est elle que j’aime. Je me suis remis à travailler à la fin de l’année 2012 et entre temps j’ai fait des chansons. Au bout d’un certain temps, elles me correspondaient plus. Je voulais faire autre chose, donc j’ai fais, refais des chansons, jusqu’à ce que j’en sois complètement satisfaite.

Hormis avoir travaillée sur ton prochain disque, as-tu profité de ce break pour voir davantage tes amis, ta famille ?

Najoua Belyzel : Exactement. Parce que moi je suis issue d’une famille nombreuse. J’ai des frères et sœurs un peu éparpillés en France et un peu partout. J’ai une sœur qui vit en Suisse aussi donc j’ai eu beaucoup de temps pour moi, pour aller les voir. Entre temps j’ai eu beaucoup de naissance, des nièces et des neveux qui sont nés, donc voilà, cela m’a permis de me rapprocher de ma famille.

Quels sont tes objectifs pour 2015 et pourquoi as-tu eu l’envie de revenir l’année prochaine avec un nouvel album ? C’est important pour toi de montrer que tu es toujours présente ?

Najoua Belyzel : Ah oui ! Si je ne fais pas de musique… c’est ma vie. Je vis pour ca ! Là, comme je t’es dis tout à l’heure, je ne voulais pas faire un retour à moitié ou à demi teinté, mais faire quelque chose qui me ressemble, sincère et vrai, vraiment en total osmose avec ce que je vais proposer. Et là je pense que l’année 2015 c’est celle-ci, je l’ai choisie, on y croit, je crois beaucoup au destin, Inch’allah comme on dit !

Najoua Belyzel - Que Sont-Il DevenusCe mois de décembre tu nous a offert le single « Que sont-ils devenus ». Tu l’as volontairement mis à disposition en téléchargement légal sur Internet. Pourquoi ?

Najoua Belyzel : En fait, j’ai choisi cette chanson parce que c’est un hymne au partage, à l’amour, à l’espoir surtout, mais aussi parce que… Quand tout à l’heure je t’expliquais que j’avais refais des chansons, il y en avait qui n’allaient pas, que j’ai jeté, que j’ai refaite… Je me suis rendue compte que celle-ci, «  Que sont-ils devenus », à chaque fois je l’ai gardé. C’était la chanson rescapée que je gardais. C’est pour ca que je l’ai choisie, elle est très très très forte. Je pense que c’est un très bon choix parce que c’est vraiment transmis avec un message d’amour et d’espoir, voilà.

A propos de ce nouveau titre, nous l’avons rapidement compris dés son écoute, tu parles d’un thème douloureux pour certains, nostalgiques pour d’autres, celui des Enfants perdus. Un thème qui te tenait à cœur c’est ça ?

Najoua Belyzel : Oui, tout à fait. En fait, j’ai vécu quelque chose de vraiment très très fort. Cette chanson là a été écrite il y a deux ans, en 2012, et c’est vraiment celle-ci qui revenait à chaque fois, qui revenait. C’est vraiment une chanson phare. En fait, elle a été l’une de mes premières lumières sur le chemin que j’ai commencé à faire en trois ans d’écriture en tant qu’auteur. En fait, je me suis retrouvé face à un avis de recherche lorsque j’étais à l’étranger. J’ai vu un enfant sur une affiche, j’en ai vu un peu plus tard… Ca m’a complètement bouleversé et du coup, j’ai commencé à vraiment me poser des questions, Pourquoi ? Comment ? Que sont-ils devenus ces enfants là ? Parce qu’au départ j’étais un petit garçon, ensuite j’ai un autre visage d’une petite fille, et j’ai commencé à avoir peur en me disant : « C’est affreux qu’un visage en remplace un autre, on a tendance à oublier les enfants qui ont disparus juste avant ». C’est comme ça qu’est apparût le titre en fait…

Dans ton futur album, il paraît également que tu as choisi d’écrire sur des sujets inattendus à l’instar de « Papillons du ciel ». Peux-tu nous en parler un peu plus ?

Najoua Belyzel : Euh…  Comment tu connais ce titre ? ahah ! En fait oui, j’ai enregistré une chanson il y a pas longtemps qui s’appelle « Les papillons du ciel ». C’était une chanson que j’avais un peu laissé de côté il y a quelques mois parce que je ne trouvais pas encore la couleur à lui donner avec mon compositeur. La chanson était composée mais au niveau des arrangements, ca n’allait pas trop. Du coup, on lui a donné une couleur un peu tribal parce qu’en fait, elle traite les femmes voilées qui portes la burqa. Ce sont des femmes qui manquent de liberté et je voulais faire une métaphore avec les papillons car je les imagine libre à l’intérieur d’elles même et s’envolaient comme des papillons. Je trouvais l’image très belle. Après je ne peux pas t’en dévoiler le texte mais le texte … j’en suis très fier car c’est une belle métaphore.

Ensuite, j’ai d’autres sujets dans cet album qui sont assez forts. D’autres sont simples mais qui en même temps me ressemble. Il y a des chansons qui traitent d’amour sous toutes les formes. J’ai des sujets un peu plus douloureux comme « Que sont-ils devenus » et les enfants disparus.

Aussi, un autre où je traite l’anorexie. Il y a aussi un sujet qui traite le suicide. Une chanson qui s’appelle « SOS » où une jeune femme qui est complètement perdu d’amour pour quelqu’un qui ne l’a ne regarde pas et elle a eu l’envie en fait de mourir. Des sujets assez sombres mais forts et qui sont vrais car j’ai beaucoup tendance à m’inspirer de l’actualité, de la température du Monde dans lequel on vit.

Najoua Belyzel9 ans déjà après « Gabriel », tu décides de toujours écrire des chansons au sujet de prénoms d’enfants. C’est le cas de la chanson « Ana ». Figurera t-elle sur ton prochain album et si oui, sur quoi te bases-tu pour construire une chanson sur un prénom commun ? D’où te vient l’idée ?

Najoua Belyzel : Pour répondre à ta question, je vais te donner un exemple. La chanson qui traite l’anorexie s’appelle « Ana ». En fait, à la base, j’ai pensé à ce sujet là parce que j’ai eu des amis, deux en fait, qui ont vécus avec cette maladie là, qui est assez grave. Quand elles se confiaient à moi, qu’elles me parlaient, j’ai vraiment découvert un Monde complètement à part. Elles sont dans un espèce de mouvement qui s’appelle les pro-ana. C’est pour eux le symbole de la femme idéale qui est très maigre et elles veulent lui ressembler.  Je me suis ainsi mis à la place d’une de ces filles d’où le titre « Ana ».

 Parfois, il m’arrive juste de penser à un prénom et par exemple pour « Stella », dans mon premier album, c’est parce que j’avais une envie proche qui s’appelait ainsi. Elle a eu un parcours assez difficile et je me suis inspiré de sa vie. En fait, je ne savais pas tellement quel nom donner à ce titre et je me suis dis, pourquoi ne pas lui donner le nom de mon amie puisque c’est elle qui m’a inspirée. Après, on peut à chaque fois se dire « pourquoi pourquoi », mais c’est tellement évident pour moi. Au lieu de chercher un titre … Des fois cela s’impose tout seul.

Après deux premiers albums différents, vers quelles directions artistiques comptes-tu te diriger pour ce troisième disque. De la pop, des ballades sont au programme ? Comptes-tu innover dans des sonorités nouvelles ?

Najoua Belyzel : Dans ce nouvel album, j’ai essayé de revenir à mes origines, à mes sources c’est à-dire que ce nouveau disque ressemble davantage au premier qu’au second. Dans mon premier album, j’avais beaucoup de sonorités pop rock, il y avait pas mal de guitares électriques et acoustiques, des batteries. Dans mon deuxième album, j’ai voulu faire trop d’électro, variété française, trop frais. Là j’ai voulu revenir à ce que je faisais à mes débuts et c’est d’ailleurs pour ça que [ … ] j’avais envie de revenir à la musique que j’aime, à ce que j’aime écouter, tout en me différenciant, en donnant une touche personnelle à mes textes, parce que j’ai la chance de pouvoir écrire depuis le premier album. J’ai jamais fait appel à un autre auteur, ce que je trouve simplement génial. Je me suis beaucoup plus libre. Je ressens vraiment ce que j’écris. On peut retrouver là une sorte de reflet de moi-même. Par contre, j’ai beaucoup écouté de musique comment dirais-je, pas indépendante, mais de la musique « world », après avec des trucs un peu plus tribal, ethnique et j’avais envie de retrouver cela dans mon album. Tu les retrouveras par exemple dans « Les papillons du Ciel » et «  J’irai nu-pieds », qui traite la légèreté et du printemps qui arrive. Je pense que c’est un album qui se différencie à ce du dernier que j’ai fais et du premier aussi, mais qui reste à ce que je suis. Je n’ai pas essayé à me transformer en fait.

Ta carrière est tout à fait respectueuse. Mais s’il y avait une journée ou quelque chose à changer, que choisirais-tu de supprimer ? Pourquoi ?

Najoua Belyzel : Sincèrement, je veux rien changer, parce que moi, je prends les choses telles quelles sont. Je sais que parfois c’est difficile, il faut se battre. Je pense que quand on est confronté à quelque chose de difficile, de compliquer, il faut tout faire pour se battre, il faut rien lâcher. ? J’ai reçu ça dans mon éduction et dans ma culture, de tout faire pout y arriver.  En plus de ça, j’ai une aide, je suis très croyante donc je crois beaucoup en Dieu et aux anges et aux signes donc je cherche des signes partout donc « Si c’est comme ça c’est que c’est comme ça». C’est à moi de trouver. Mais jusqu’à maintenant, tout ce qui m’est arrivé, je suis plutôt heureuse. Je parle artistiquement parlant, depuis que je chante évidement. Après, bien avant, évidement que j’ai vécue des choses difficiles, mais tu sais, je me suis transformée en écrivant mes textes, ca m’a beaucoup guérie, ça m’a apportée une force supplémentaire que j’ai tout fait pour garder aujourd’hui. J’ai essayé aussi de garder une sorte de naïveté en fait, car vous savez, dans ce milieu qui est la musique, c’est très difficile. On a tendance à nous changer, à être influencée par rapport à ce qu’on fait ou pas. J’ai eu tendance à garder au maximum ma naïveté et mon authenticité de départ. C’est aussi grâce à ma famille je pense parce que c’est avec eux que je me soude.

 

J’ai plusieurs questions d’internautes à qui j’ai proposé de t’interroger depuis les réseaux sociaux. Alors voici pour commencer deux petites questions de Cécé Vega. Il se demande dans un premier temps si des titres Up-tempo figureront dans la tracklist de l’album ?

Najoua Belyzel : Oui, bien sûr qu’il y aura des morceaux up-tempo, j’adore fait ça. Il y une chanson qui s’appelle « Luna », une de mes favorites de l’album. C’est une chanson qui se rapproche un peu de « Gabriel ». Je dirai même qu’elle est plus forte que « Gabriel », en tout cas pour ma part. Je pense que Cécé Vega sera très content d’écouter cette chanson !

Deuxième question de sa part « Aurons nous droit à une série de concerts l’année prochaine ? »

Najoua Belyzel : Oui, avec plaisir. Je ne peux revenir sans faire de concert !

Cécé Vega ajoutait dans son message qu’il tenait à te transmettre toute son affection, que tu lui avais beaucoup manqué et pour finir, je cite : « Merci pour tout Najoua, tu es bien plus qu’une idole pour moi, un véritable modèle de société, un gros bisou de Cécé Vega ».

Najoua Belyzel : Oh, ça me touche énormément ! Je l’embrasse à mon tour, je lui dis à très très bientôt. De toute façon, j’ai donné un rendez-vous et je compte y être.

Une autre question de Julien qui te demande si tu as regardé les précédentes éditions de « The Voice » et si oui, que penses-tu de Jenifer en général ?

Najoua Belyzel : Non, je n’ai pas regardée « The Voice ». Il m’est arrivée d’en entendre parler. J’en ai entendu parlé de manière positive. Je trouve que Jenifer est une artiste vraiment bien. J’aime beaucoup sa voix déjà, son tempérament, son univers. Franchement, c’est une très belle artiste, j’aime beaucoup. En plus c’est une artiste de ma génération donc c’est cool !

J’ai également récolté quelques questions très pertinentes de Thomas 75 qui à l’air de te connaître plutôt bien. Voici sa première question : En septembre dernier, une tracklist de 13 titres avaient été dévoilé pour le nouvel album « de la Lune au Soleil », mais depuis, d’autres titres ont été enregistré comme « Je bombe ». Est-ce que cette tracklist a été chamboulée du coup ?

Najoua Belyzel : Oui. Moi un jour, je ne sais pas pourquoi, j’ai pris une photo de la tracklist et j’ai voulu la poster. Je sais pas pourquoi, mais j’avais envie de le faire. Alors c’est pas une tracklist définitive mais ce n’est pas non plus un fake. Il y a un morceau, un titre qui disparaitra et peut-être deux ou trois morceaux qui s’ajouteront, donc en général, on va dire à qu’à 90% cela reste la même. Par contre « Je bombe » c’est un morceau que je n’ai pas encore enregistré. C’est vraiment une dernière compo que je viens de recevoir de mon compositeur Christophe Casanave. J’adore cette chanson ! Quand j’ai entendue les premiers sons, j’ai vraiment adorée ! C’est à moi de me mettre à l’écrire et à l’enregistrer.

Une autre question de Thomas 75 : « Je sais que le titre « La fiancée » ne sera pas sur ce troisième album, à mon grand désespoir et celui de nombreux fans … Pourrions nous savoir pourquoi et si la décision est irrévocable ? »

Najoua Belyzel : La décision n’est pas irrévocable car je suis en train d’y réfléchir, j’aimerai beaucoup la mettre mais tout ne dépend pas que de moi. Donc voilà…

De la Lune au Soleil…

« Que sont-ils devenus ? » fait donc figure de premier single pour un nouvel opus signé Najoua Belyzel. « De la lune au Soleil » prévu pour le premier semestre de 2015. Faisant de nouveau équipe avec Christophe Casanave, Najoua Belyzel évoque dans ce nouveau single et ceux, sans tabou le viol des enfants et tous les autres soucis sociaux. « Que sont-ils devenus » parle donc d’un amour pour les enfants portés disparus et même recherché, une mécanique, un état et un récit difficile. La chanteuse, très sensible à l’Enfance, aborde  ce sujet rarement abordé comme une évidence, comme un appel à la conscience et à la mémoire. Pour elle, ce sujet grave mérite réflexion, et pire encore, un espoir de se poser des questions, car derrière ces visages d’enfants se cachent une souffrance dans lesquels s’engouffrent ces Enfants en besoin d’affection.

Le Portrait Chinois de Najoua Belyzel

Si tu avais la possibilité de te réincarner en une personnalité ?

Najoua Belyzel : Je dirais Jeanne D’Arc, ça me dit bien quelque chose !

On t’offre le duo de tes rêves… Tu choisis ?

Najoua Belyzel : Stromaë !

#Aficia est généreux et t’offre la salle de concert de tes rêves… Laquelle ?

Najoua Belyzel : L’Olympia

Toujours très généreux, on t’emmène avec nous en voyage. Mais, très lâchement, nous t’abandonnons sur une île déserte… Tu as toutefois le droit d’emporter avec toi un album, mais un seul… Lequel ?

Najoua Belyzel : « Revolver » des Beattles

 Un livre que tu emporterais partout avec toi…

Najoua Belyzel : L’ alchimiste de Paulo Coelho

 Ton insulte préférée ?

Najoua Belyzel : Bordel de merde !

 Le plus beau des mots d’amour, la plus belle des phrases d’amour ?

Najoua Belyzel : « And in the end the love you take is equal to the love you make »  qui provient de « The End » , une chanson des Beatles.

Si tu devais conseiller à tes Belyzéliens un endroit à visiter sur Terre…

Najoua Belyzel :  C’est un endroit que j’ai pas encore visiter donc… l’ île Marquise.

Et c’est déjà la fin de notre interview… Mais la tradition chez #aficia est de toujours laisser le mot de la fin à l’artiste. C’est donc à toi, tu as carte blanche pour t’adresser à nos lecteurs, à ton public…

Najoua Belyzel : Je vous souhaite de très belles fêtes de fin d’année et une belle année 2015 et je vous donne rendez-vous à très très bientôt.