Doja Cat illustre la nouvelle formule de l’article Charts d’aficia. Chaque début de mois, nous mettrons en avant un titre qui cartonne à travers le monde ou qui réalise d’excellents chiffres sur les différents canaux.
Doja Cat, en voilà une artiste singulière. Couronnée de succès en 2021 avec l’album Planet Her, elle revient cette année à l’un de ses premiers amours : le rap. En effet, elle s’était laissée aller à la pop sur les imparables “Woman”, “Kiss Me More” ou “Need To Know” , tous trois d’immenses tubes internationaux. Mais Doja Cat a déclaré vouloir arrêter sur ce créneau et revenir à son style de prédilection. Un comeback après un véritable raz-de-marée est évidemment compliqué et risqué, surtout si la direction change radicalement. Mais en résulte le percutant “Paint The Town Red” !
Un titre audacieux et captivant
Sorti il y a un mois, le morceau a démarré timidement sa carrière, mais voila qu’il explose depuis quelques semaines. Il faut dire que c’est un vrai coup de pied et un pied de nez à ce qui fonctionne actuellement. En effet, celui-ci approche les 4 minutes, ce qui se fait actuellement rare pour des succès. De plus, l’instrumentale est très complexe mais identique, sur le même rythme tout le long du morceau. “Paint The Town Red” est prodigieux dans cette instru. Elle se constitue d’une superposition de beats à forte basse, de synthés, de claquements de doigts et de « ohohohoh ». Et c’est tout.
C’est le rap et la prose de Doja Cat qui donnent le rythme. Il faut dire que l’artiste excelle et prouve son statut de meilleure rappeuse féminine au monde. Le morceau est un hymne à la confiance en soi et à l’acceptation. Doja Cat ne se soucie pas des opinions négatifs et le fait savoir à travers la punchline « B*tch, I said what I said ». Elle se concentre sur elle-même, rejette la superficialité et excelle dans son art. Consciente de la controverse qu’elle créé, la rappeuse l’accepte. La vidéo, très obscure, tourne autour de la mort et de ses différentes représentations. On y retrouve l’artiste pactisé avec le diable.
Doja Cat : l’explosion, malgré la controverse
La pari n’était pas gagné. Il faut dire que Doja Cat a créé le buzz juste avant le début de la promotion de son futur album Scarlet, prévu le 22 septembre. En effet, la rappeuse a déclaré sur Instagram qu’elle n’aimait pas ses fans et s’est enfoncée dans s espropos. Suite à cela, elle a perdu 400 000 abonnés sur le réseau social. Le 1er single “Attention” en a pâtît. Mais elle parvient à inverser la tendance avec “Paint The Town Red”.
Le morceau explose depuis deux semaines. Il se classe #2 des écoutes internationales sur Spotify et #2 des charts britanniques. En France, Le morceau atterrit #20 des charts (+34) et pénètre dans le top 60 des titres les plus diffusés en radios. Elle est également #5 aux USA. C’est également le titre le plus shazamé au monde actuellement. Sur Spotify, le titre est le plus rapide pour une rappeuse solo à avoir atteint les 100 millions d’écoutes et à avoir été #1 sur Spotify USA. Toujours sur Spotify, le chef d’oeuvre se classe #1 aux USA, au Canada, en Australie, au Royaume-Uni, en Suisse ou encore en République Tchèque. De quoi augurer un joli succès à l’album qui arrive.
Enfin, pour être tout à fait complet, Doja Cat a levé le voile sur un 3ème morceau nommé “Demons”
Découvrez “Paint The Town Red” de Doja Cat :