Nous avons écouté « Premier rendez-vous » de Vincent Niclo…

Une tournée fantastique, des rencontres pleines d’émotions avec le public et un lieu superbe où sera enregistré ce Premier rendez-vous live que nous livre Vincent Niclo, une rencontre que bien sûr ne pouvait pas rater aficia.

Vincent Niclo - Premier Rendez-Vous - AlbumAprès trois ans de tournée à travers la France, la Suisse et la Belgique, trois Olympia, Vincent Niclo se retrouvait au Théâtre du Châtelet pour clore cette brillante tournée et profitait de l’évènement pour y enregistrer son premier album live : Premier rendez-vous live. Il nous donnait d’ailleurs un aperçu de cet album à travers le titre « Adagio » et le clip qui l’accompagnait. Prévue pour ce vendredi 27 novembre, la sortie de cet album sous format CD/DVD, (un album qu’aficia aura le plaisir de vous offrir lors d’un prochain concours) se fera aussi simultanément en projection dans une centaine de salles en France pour une séance unique. aficia avait donc le privilège de pouvoir écouter cet opus un peu en avance et de pouvoir vous en retranscrire ses premières impressions.

La voix du ténor…

Après la découverte du premier extrait « Adagio » issu de l’album, nous étions donc impatient de découvrir la totalité de l’œuvre et principalement au travers du DVD qui l’accompagne car un enregistrement live et toujours plus proche de la réalité vocale d’un artiste que ne l’est une version studio ou les arrangements techniques sont toujours possibles.

Un endroit sublime, une compagnie d’instruments (claviers, batterie, violons et violoncelles…) superbe de musicalité, un public tout acquis à sa cause et la voix magnifique de Vincent Niclo : tout était réuni pour être brillant et pourtant…. quelque chose nous laissait avec une impression mitigée, dès les premiers airs comme « La Danza » de Gioachino Rossini ou « Besame Mucho » de Gonsuelo Velazquez, comme s’il y avait une retenue. Bien que toujours très technique et puissant au niveau de la voix, Vincent Niclo ne semble pas en mesure de gravir cette marche supplémentaire, qui vous collerait au siège, au moment de monter la voix plus avant dans cet ultime instant d’énergie.

Cette même impression resurgissait à l’écoute des titres suivants « O Sole Mio », « Caruso » et surtout « La Belle de Cadix », un des airs les plus connu de ce maître des opérettes que fut Luis Mariano avec « Mexico ». Les interprétations, bien que brillantes, nous laissent sur notre faim et si elles sont séduisantes, elles ne nous emportent pas. On ressent à l’ensemble une certaine froideur, une certaine rigidité, et quelque part une linéarité ou l’on ne retrouve pas vraiment les ondulations vocales rencontrées à l’écoute des versions originales ou des interprétations d’autres ténors tels que Luciano Pavarotti, Placido Domindo ou Jose Carreras. Il fallait donc attendre « Adagio », dont le registre plus grave lui convient peut-être plus, pour être vraiment emporté par la vocalité de Vincent Niclo et le sentir vraiment plus habité par ce titre.

Du grand Vincent Niclo !

Après un brillant duo « Amor Amor » en compagnie Rossy de Palma, cette grande dame, pétillante et malicieuse, avec toujours ce petit côté allumé dans le regard, on retrouvait enfin le grand Vincent Niclo au travers de titres entrants dans un registre moins exigeants vocalement tels que « Divino », « L’amour est enfant de poème », « Funiculli Funiculla » ou l’artiste peut exprimer toute sa puissance et enflammer le public, jusqu’à ce « All By Myself » qui nous laisse une nouvelle fois une impression mitigée. On notera encore une voix qui redescend brutalement alors qu’on s‘attendrait à la voir monter pour nous subjuguer et une puissance pourtant présente ou le ténor tient superbement la note au moment crucial du titre. Nous lui préférerons donc son interprétation du thème de James Bond « Skyfall » et la bonne surprise avec l’arrivée d’Anguun pour un duo mélodique tout en chaleur et en émotion : « Pour une fois ».

Quelle majesté, quelles émotions ensuite, où là pour le coup Vincent Niclo nous met une belle claque avec des titres séduisants « Je ne suis qu’un homme », « Ameno » et entre dans ce registre chargé de tendresse et de poésie avec des titres tels que « I Have Nothing », « Sans avoir à le dire » ou encore « Jusqu’à l’ivresse » jusqu’à cette apothéose bouleversante de « Maman la plus belle du monde » hymne à toutes celles qui nous ont donné la vie et avec leur âme et leur cœur ont fait de nous ce que nous sommes aujourd’hui.

Un Premier rendez-vous live réussit…

Au final, même si cet opus nous laisse une impression de retenue au niveau de la partie chant d’opéra, ce premier album live est une vraie belle réussite pour Vincent Niclo qui y met toute son énergie, son cœur et fait de ses rencontres avec le public un réel moment de bonheur et de partage. Avec cet opus, il est facile de comprendre l’engouement des fans pour ce grand artiste qu’il est au travers des émotions qu’il peut transmettre. Il nous fait donc partager ses univers avec grâce et émotions, avec cette capacité de nous amener dans des registres où l’on irait pas forcément et au sortir de ce premier rendez-vous gagne notre affection et notre respect.

Découvrez premier rendez-vous live de Vincent Niclo:

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