Imagine Dragons est de retour dans les bacs avec son cinquième opus baptisé Origins. Mais faut-il écouter cet opus ? Réponse avec aficia.
Imagine Dragons cartonne aux quatre coins du monde depuis quelques années, particulièrement depuis « Radioactive » (2014), confirmé ensuite avec une pléiade de tubes comme « Believer », « Thunder » et « Whatever it Takes », tous extraits de l’album Evolve écoulé à plus de 200.000 exemplaires en France.
Alors forcément, le groupe emmené par Day Reynolds n’a pas le droit à l’erreur avec son nouvel effort baptisé Origins qu’il publiait ce 9 novembre.
Aucune règles !
Origins… ou comme l’envie de revoir les fondements d’un band et « partir à la recherche de nouvelles terres et l’appréciation de nos racines », annonce le groupe. Car oui, un groupe doit continuellement revoir sa copie, évoluer, ne pas toujours rester dans ses codes afin de ne pas être comparé à d’autres groupes de légendes comme U2 ou Coldplay. Et cela passe par de nouvelles inspirations et de nouvelles directions…
Sur ce nouveau disque, Imagine Dragons est allé puiser là où il ne serait jamais allé en temps normal : « Quand nous créons, nous créons sans limites, sans règles. Nous trouvons cela excitant de faire de la musique qui sonne différente et qui soit nouvelle pour nous ». La couleur est annoncée ! On s’en aperçoit avec des titres comme « Real Life » clôturant l’album, « Zero », servant de bande-originale au film ‘Ralph 2.0’ mais aussi « Boomerang », qui pourrait faire office de prochain single. Des titres que l’on retient immédiatement !
Mais ce n’est pas tout, des sonorités suaves font leur apparitions sur des titres comme « Stucket », puis de solides bases rock percutantes sont belles et bien présentes sur des morceaux comme « Natural », « Machine » ou encore « Digital ». Ici, le groupe fait le constat d’un monde qui part à la dérive. Ce morceau évoque en effet la rébellion et le respect des droits de la nouvelle génération vis à vis des nouvelles technologies.
Des tubes à la pelle !
Joe Little (Lord Khalid), Mattman & Robin (Selena Gomez, Carly Rae Jepsen) et John Hill (Florence + The Machine) ont prêté main forte au groupe, donnant certainement une dimension plus pop à l’ensemble. On le ressent tout de suite, bien que des guitares acoustiques apparaissent sur « West Coast » et que des sonorités électro viennent agrémentés le tout un peu partout.
Ce qui est certain, c’est que cet album ne manque pas de tubes. Ce n’est pas « Only », un poil plus électro que ses compères, qui nous fera dire le contraire, ni « Bad Liar » où Dan Deynolds cri toute sa peine et sa douleur sur ce texte co-écrit avec sa compagne. Une sublime balade qui nous touche en plein cœur ! Ça contre balance avec le fait de parler de la mort dans « Bullet in a Gun » puis d’un amour universel sur « Love ». Tous les thèmes sont balayés…
Découvrez Origins, le nouvel album d’Imagine Dragons :