Dajak - DR

Dajak en interview : “Mon rêve est de continuer à faire des choses encore plus belles avec les personnes que j’aime et qui sont autour de moi”

Exclusivité aficia

Dernier rendez-vous de la semaine avec Dajak. Le jeune artiste nous dévoile dans cette partie son histoire avec la musique, son parcours et bien plus encore…

Semaine spéciale sur aficia puisque nous la passons en compagnie de Dajak ! Depuis février 2020, Dajak se constitue une place dans le paysage musical français. De ”Ciel Rose” à ”PLP” en passant par son dernier titre ”Phonecall”, l’interprète et beatmaker parisien produit une musique qui fait écho à toutes ses influences et qui lui est propre.

Ainsi, à l’occasion de la sortie de son EP Flash le 26 juin, aficia s’est entretenu avec un artiste qui nous réserve de jolies surprises.

Dajak, une histoire de musique… en famille !

De ses premiers pas, à sept ans, au conservatoire, à la sortie de son EP Flash à 22 ans… Dajak nous explique qui il est et d’où il vient. Un entretien au plus près de l’artiste pour comprendre ce chemin artistique, entre doutes, rêves et passion.

Dajak : l’interview…

Pourquoi le nom de Dajak ?

Dajak - Flash

C’est un petit secret. C’est un nom qui m’a suivi depuis que j’ai commencé à faire de la musique et même avant. Ça viendra en temps voulu.

Tu as commencé la guitare à 7 ans au conservatoire.  Qu’est ce qui te plaît dans cet instrument ?

Cela venait du fait que mes parents tenaient à ce que moi et mon grand frère on aient d’autres activités pour découvrir autre chose que l’école. C’était important pour eux qu’on aient un accès à la culture. Mon grand frère a commencé par le conservatoire avec la clarinette et ça semblait logique qu’ils m’inscrivent aussi.

Il faut savoir que quand j’avais 6-7 ans, l’instrument qui me donnait le plus envie était la guitare. À la maison, mon père écoutait des musiques où la guitare était vraiment au centre. J’ai alors commencé par la guitare classique et c’était vraiment différent de ce que j’imaginais (rire). On était loin des rock star ! C’était cool mais j’avais hâte de passer à la guitare électrique parce que je sentais qu’il y avait pleins de choses à faire. J’ai d’ailleurs appris à en jouer en autodidacte dès mes 11 ans. Puis j’ai finis mon conservatoire, après mes huit années en guitare classique.

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Tu es aussi beatmaker depuis deux ans. Est-ce que ça t’arrive de créer pour les autres ?

Au début, je créais pour le plaisir. Puis j’ai commencé à le faire pour moi et des amis m’ont contacté car ils aimaient bien ce que je produisais. Cela m’arrive quand même moins de faire des prods’ pour les autres car c’est une méthode de travail totalement différente. J’aime bien le côté collaboration dans la manière de produire, faire une prod’ pour quelqu’un c’est connaître son univers, savoir où tu veux l’emmener et c’est cela qui m’intéresse aujourd’hui. Après, être beatmaker est un métier qui demande des ressources que je n’ai pas encore donc pour l’instant je produis seulement pour moi.

Tu composes, produits et enregistres. Est-ce que tu as aussi mixé les titres de l’EP ?

J’ai commencé à apprendre un petit peu et je me suis rendu compte que j’avais mes limites comme dans plusieurs autres domaines. J’ai commencé à travailler avec Antoine Voidey qui a mixé tout le projet. On s’entend bien parce qu’il comprend directement là où je veux en venir. Il a poussé la réflexion. Sur ‘Turquoise’ et ‘Balcon’ il m’a même proposé de faire quelques arrangements. Il est hyper fort au niveau des propositions, il a élargi l’univers et je n’aurai jamais pu avoir ces sons sans lui.

C’est un élément super important de ce projet. On va continuer avec cette collaboration parce qu’il a accroché avec l’univers et maintenant il en fait partie. On a aussi travaillé avec un autre studio de mastering mais ça rentre dans les choses un peu plus techniques (rires).

Tu mènes donc ta carrière de manière indépendante ?

Oui carrément, on est en indépendance totale. Il y a juste la distribution qui est signée chez Believe. Tout le reste, on le fait nous-mêmes. Pour l’instant, c’est ce qui nous paraissait le mieux parce qu’on savait pertinemment ce qu’on voulait. Nos idées étaient précises et on avait beaucoup de talents autour de nous. On n’avait donc pas à attendre des deals de labels. On est très fier de l’avoir fait en indépendance.

Qu’est-ce qui est le plus facile et au contraire le plus difficile à gérer dans ton début de carrière ?

Je ne sais pas si c’est à moi qui faut poser cette question, je suis très bien entouré… J’ai Steffy, ma manageuse qui gère ça d’une main de maître et j’ai aussi Newik mon DJ qui m’aide là-dedans. Il n’y a pas vraiment eu de côté difficile malgré que l’on puisse penser que le manque de moyens joue forcément beaucoup. On a compensé par beaucoup d’idées. On n’a pas vraiment rencontré de mur durant ce projet, c’était que de la liberté.