Fakear en interview : Son état d’esprit du moment, son premier album, une collaboration avec Mia…

Alors qu’il vient tout juste de dévoiler son nouveau single, Fakear a accepté de répondre à nos questions questions pourtant sur son actualité. Du haut de sa vingtaine, le phénomène du moment n’hésite pas à revenir sur son passé artistique et sur son récent échange avec MIA. Les réponses et bien plus, à lire sur aficia.

Théo Le Vigoureux, alias Fakear est indéniablement le petit prodige de la scène électronique du moment. Après avoir publié 4 EPs, alors qu’il était encore peu connu, il entre désormais dans la cours des grands. Il proposera en effet, en juin prochain, son premier album baptisé Animal. Mais à l’heure où son single « Silver » cartonne sur les ondes, aficia s’est vivement interrogé sur ce phénomène qui chamboule musicalement les codes. En toute simplicité, Fakear a répondu à nos questions et vous découvrirez, entre autres, au fil de l’interview, qu’il a un humour particulier…

L’interview de Fakear :

Pour commencer, comment vas-tu ?

Ça va bien, merci !

Depuis combien de temps produis-tu et qu’est-ce qui t’as amené à la musique ?

Ça fait à peu près 5 ans que je produis, mais je fais de la musique depuis tout petit, mes parents sont profs de musique tous les deux.

Que disent tes amis de toi pour te décrire ?

Je pense qu’ils ne me jugent pas ! Ils doivent se dire « Théo, il est comme il est » et c’est ça qui fait que ce sont mes amis.

Sur Facebook, tu es passé d’un nombre très minime d’abonnés, à 95.000 il y a quelques jours. D’après toi, qu’est ce qui a fait ton succès ?

Il y a plein de facteurs, et d’ailleurs c’est ça qui est cool. Je pense que le fait de passer à la radio et d’être interviewé régulièrement y participe… Et je pense que le live pèse énormément. Tous les festivals et les concerts m’ont permis de me forger une place assez cool dans le paysage, car au final, je ne suis pas un artiste YouTube ou Soundcloud. J’ai des écoutes moyennes, mais pas mal de public qui vient aux concerts.

Tes sons mêlent des musiques de l’Orient et de l’Occident sur des beats électroniques, c’est ça l’empreinte Fakear ?

Je ne sais pas, je pense que c’est avant tout la recherche du beau et du voyage, l’empreinte Fakear. Je ne me limite pas à des positions géographiques pour choisir mes sons.

« Animal a été complètement inspiré par ma rencontre avec ma copine… »

Tu aimes voyager. Est-ce que ton voyage au Japon l’été dernier t’a donné de nouvelles sources d’inspiration ?

Oui, énormément. Il m’a permis de composer l’EP Asakusa, et m’a donné plein d’indices pour la suite.

Comment se passe en général l’organisation de la construction d’un titre en studio ? Quels sont les étapes ?

Il n’y a pas de mode d’emploi. Je peux passer 4h comme 2 jours sur un morceau. L’inspiration est très volage. Il faut vraiment la canaliser quand tu l’as. Généralement, je pars d’une suite harmonique au piano ou au synthé, puis je crée le beat, puis les samples. Mais ça se passe parfois complètement à l’envers !

Tu vas être amené prochainement à jouer lors de l’immense festival l’Ultra Live, aux côtés d’Afrojack, David Guetta, Avicii… As-tu la pression ?

Pas vraiment, personne ne me connaît là bas ! Mais ça à l’air d’être une sacrée teuf.

Déjà 4 EPs à ton actif, la prochaine étape c’est l’album Animal c’est ça ? Prévu en juin ?

Oui ! Enfin ! Ça fait un an qu’il est terminé quasiment, mais ça a été très difficile de mettre tout le monde d’accord. Je suis épuisé par ce brainstorming ! Là, pour le coup, je l’ai tellement mentalisé que j’ai hyper la pression.

 Que peux-tu nous en dire d’autre ? Sera-t-il « grand public » ?

Je pense que oui. Il va de morceaux très pop à des trucs house, en passant par des trucs plus progressifs ou expérimentaux. Il est très épuré, je crois. Il a été complètement inspiré par ma rencontre avec ma copine, du coup il est assez doux et solaire.

Récemment, tu as dégainé le nouveau single « Silver ». Ne serait-ce pas ton meilleur son ?

Le plus pop en tout cas ! J’ai des racines dans la pop et le rock, et ça a été un petit kiff de faire ce morceau. Je ne sais pas s’il est “meilleur”, mais en tout cas, il est beaucoup plus grand public !

https://www.youtube.com/watch?v=K48SVSDpQs4

Tu as eu mi-janvier une brève conversation avec la chanteuse M.I.A. Elle voulait te troquer un maillot du PSG avec une production venant de toi. Est-ce qu’aujourd’hui, l’échange a abouti ? 

Oui, ce tweet était la façade d’un échange de mails entre nos managers. Il va y avoir quelque chose, mais je ne sais pas encore quand.

https://twitter.com/MIAuniverse/status/687695395380695041

Les gens, la presse qui te surnome « le nouveau prodige de l’électro », c’est très flatteur ? Comment le prends-tu ?

C’est très flatteur en effet ! Mais des “nouveaux prodiges” aux yeux de la presse, il y en a tous les ans. Du coup je ne me fais pas trop d’illusions.

Fakear, sa PlayList exclusive…

À chaque interview, aficia a pour habitude de demander aux artistes de nous indiquer ce qu’ils écoutent en boucle dans leur PlayList quotidienne. C’est donc avec curiosité que nous avons demandé à Fakear de partager avec vous les titres des artistes qui lui font vibrer les oreilles en ce début d’année 2016. On commence très fort avec Deep Forest en passant par la belle découverte Paracosm, sans oublier le phénomène Odesza, autrement dit, du bon son pour se détendre…

La playList exclusive de Fakear !

Vous en savez maintenant un peu plus sur Fakear , son univers artistique, son actualité mais aussi son parcours. L’année démarre très fort, et devrait être riche en succès pour le DJ qui propose véritablement un univers atypique qui lui correspond tout à fait. Dans l’interview, il révèle d’ailleurs débarquer dans les bacs avec son premier album prévu pour juin.

De notre côté et fidèles à nos mauvaises manières, nous avons voulu en savoir plus sur cet artiste, qui paraît très sage. C’est avec notre portrait décalé que Fakear se dévoile encore un peu plus. Des questions pas forcément très sérieuses mais qui nous ouvrent, toujours davantage, la porte de son univers artistique et humain.

Le portrait décalé de Fakear :

Ton dernier coup de cœur musical ? Paracosm

Un film ou une série à voir absolument dans sa vie ? « Nausicaa de la Vallée du Vent » de Hayao Miyazaki

Un livre que tu emporterais partout avec toi… « Le Courage » d’Osho

Un endroit qui te conseilles à tes fans ? L’Islande.

Si tu avais la possibilité de te réincarner en une personnalité ? Luke Skywalker

Ton plat préféré ? Les sushis !

Ton insulte favorite ? Ballerine

On t’offre la collaboration de tes rêves… Tu choisis ? Ma copine !

Si tu devais emmener un unique album avec toi en vacances ? Opening, de Superpoze.

Tu rencontres des Martiens, comment décris-tu ta musique en trois mots ? Câlin, Sushi, Indien

Si tu n’avais pas exercé le métier d’artiste, quel métier aurais-tu fais ? Ingénieur lumière probablement !

La plus grosse bêtise de ta vie ? Mettre ma petite voiture en plastique dans le four ( j’avais 4 ou 5 ans ).

Un DJ dont la carrière a, ou explose actuellement et que tu aimerais suivre les pas ? Je ne suis pas trop l’actualité DJ ! Mais je serais curieux de voir ce que devient Petit Biscuit.

Pour mixer une soirée, L’Accord Hotel Arena ou la plus grande discothèque de la planète ? Une teuf dans un champ !

Le pays de la fête est pour toi… La Bretagne !

Si tu étais un sport ? L’escalade.

C’est la fin de notre interview, mais la tradition chez aficia est de toujours laisser le mot de la fin à l’artiste. Tu as donc carte blanche pour t’adresser à nos lecteurs, ton public, tes fans…

Vous êtes tous trop cools, parce que vous êtes vous !!