©Fakear - DR
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Fakear en interview ‘Flash’ : “Ce qui prime pour moi dans les collaborations c’est le côté humain”

Fakear a dévoilé son dernier single “Healing” le 30 juin dernier. Nous l’avons rencontré et interviewé avant son passage au Musilac !

Théo, plus connu sous le nom de Fakear, est un artiste de musique électronique depuis environ dix ans. Son univers est teinté de plusieurs influences, world musique principalement. Le jeune homme qualifie sa production comme une alliance entre la musique chill et la musique du monde. Fakear déambule dans toute la France dans le cadre du Talisman Tour, du même nom que son tout dernier opus.

Fakear, l’interview flash :

1Qu’as tu voulu raconter dans ton dernier album sorti l’année dernière ? 

Un peu ce que je raconte depuis le début c’est à dire pousser les gens à prendre un moment pour eux et voyager dans leurs imaginaires. Mon but est donc de provoquer ce voyage imaginaire car c’est comme ça que je consomme la musique. C’est aussi un retour à soi, à la nature et à l’instant présent. 

2Est-ce que dans ta vie personnelle, tu es quelqu’un pour qui le retour aux sources est important ? 

Effectivement, c’est quelque chose que j’essaye de véhiculer et c’est aussi comme ça que je le vis. Finalement, je continue un peu à vivre comme un enfant c’est-à-dire que j’essaye de toujours rester curieux et ouvert. L’amusement est aussi quelque chose d’important dans tout ce que je fais. Je prends du temps pour moi et pour continuer à découvrir le monde qui m’entoure. 

Je continue un peu à vivre comme un enfant c’est-à-dire que j’essaye de toujours rester curieux et ouvert

Fakear, exclusivité aficia

3Peux-tu me parler de ton dernier single “Healing” sorti le 30 juin dernier ? 

C’est un single qui s’inscrit un peu dans la suite de l’album car j’ai créé ce morceau peu de temps après avoir terminé mon opus Talisman. À ce moment-là, je mixais beaucoup et je faisais pas mal de DJ Set en club donc on est sur une dimension assez dansante. Le titre “Healing” signifie pour moi se soigner et se guérir par la musique. Cependant, il y aussi ce côté très enfantin qui pour moi fait partie de la guérison. 

4Envisages tu de faire d’autres collaborations ? Est-ce que c’est quelque chose qui te plaît ?

Oui grave ! Il y a quelque chose que j’ai appris avec le temps, c’est que j’aime bien faire des collaborations avec des gens qui me connaissent et qui me connaissent moi et mon univers. Finalement, faire des collaborations avec des artistes dont j’aime la musique uniquement, ce n’est pas quelque chose qui s’est avérée toujours très fructueux et enrichissant. Il y a des collaborations que j’ai faites qui sont superbes mais avec des artistes que je ne connaissais pas trop donc c’était difficile pour moi d’ouvrir mon univers à ces gens-là. Maintenant et c’est le cas dans mon dernier album Talisman, ce sont des collaborations avec des gens que j’adore et que je connais. 

Faire des collaborations avec des artistes dont j’aime la musique uniquement, ce n’est pas quelque chose qui s’est avérée toujours très fructueux et enrichissant.

Fakear, exclusivité aficia

Ce qui prime pour moi dans les collaborations est le côté humain. Par exemple, je suis très ami avec la team Magenta anciennement Fauve, on n’a jamais réussi à faire quelque chose ensemble car nos univers sont trop éloignés mais je me dis pourquoi pas si on y arrive un jour. J’ai fait un titre qui s’appelle “Ceremony” avec Thylacine qui est un copain à moi. D’ailleurs, une collaboration arrive avec une chanteuse indienne que j’ai rencontré lors d’un festival en Inde. Elle jouait là-bas et moi aussi, on s’est très bien entendus et on s’est dit pourquoi pas travailler ensemble. 

5Es-tu plutôt festivals, concerts, DJ Sets ? Une préférence ?

J’aime bien alterner, faire du live, un coup de DJ Set, de festivals et de salles. C’est un luxe d’avoir la possibilité de faire tout ça. Je trouve que c’est super intéressant et c’est comme ça que j’apprends le plus. J’adapte ma musique en fonction du type de show que je fais et du public, ça m’emmène dans plein d’horizons différents. J’ai la chance de tourner à l’international et selon le pays le public change aussi. C’est très chouette puis ça m’apporte beaucoup dans l’inspiration et dans la composition. Parcourir le monde pour proposer ta musique est un exercice qui te rend très humble vis-à-vis de ta création, de ton statut et de ta carrière. Grâce à ça, tu gardes les pieds sur terre.

Découvrez le dernier titre de Fakear “Healing” :