Klingande en interview : « ‘Wonders’ est un vrai coup de cœur que Broken Back et moi sommes fiers de partager ! »

Klingande fait son retour avec « Wonders » en collaboration avec Broken Back. L’occasion de revenir sur sa carrière et ses futurs projets avec aficia.

Cinq ans nous sépare des premiers succès du Français Klingande. Souvenez-vous, Cédric de son vrai prénom, se fait découvrir aux yeux du grand public avec son EP Jubel et son single du même nom (écouté par 165 millions internautes). Mais après avoir dévoilé cette année les titres « Hope For Tomorrow » en collaboration avec Dragonette et Autograf et « Rebel Yell » (feat. Krishane), Klingande fait sa rentrée avec « Wonders » tout juste sorti ce vendredi 14 septembre.

Pour l’occasion, le producteur adopte de la tropical house s’est confié a aficia. Il revient sur ses cinq dernières années couronnées de succès notamment grâce au single « Jubel » mais aussi par sa persévérance. Preuve à l’appui avec cette nouvelle collaboration avec un ami à lui, Broken Back. Il nous raconte comment est née cette envie d’à nouveau travailler avec lui…

Klingande… l’interview !

Te revoilà avec le single « Wonders », un gros tube et qui plus est, une collab’ avec un français que tu connais très bien, Broken Back. Dans quel état d’esprit es-tu ?

Je suis super excite par cette sortie ! C’est tellement bon d’avoir pu retravailler avec Jérôme (Broken Back, ndlr) après le succès de « Riva » on avait ça dans un coin de la tête, j’attendais la bonne chanson a faire avec lui puis il est arrive avec « Wonders ». J’ai eu un coup de cœur immédiat. Je suis super fier de ce qu’on a fait avec ce morceau et j’espère qu’il plaira a tous.

Découvrez « RIVA (Restart The Game) » de Klingande :

D’après toi, tiens-tu là un tube ?

(Rires) On ne sait jamais si c’est un tube. Et sincèrement l’important c’est que ce soit un super titre ! Je suis super fier du travail accompli ici, j’adore ce titre, et j’espère qu’il plaira largement à tout le monde !

Quand on a été numéro un dans trente pays avec « Jubel », est-ce qu’on a pas envie de réitérer une telle expérience, même cinq ans plus tard ? 

Bien sûr qu’on a envie. Ce serait mentir de dire le contraire. Pour plein de raisons, mais surtout pour atteindre des objectifs et des rêves que j’ai encore. « Jubel » a été une surprise, et j’essaie de m’en tenir à ça. Ne pas planifier, travailler et proposer de la qualité. À la fin, seul le public et son soutien donne du succès à la chanson.

Comment s’est faite votre collaboration avec Broken Back ? Par échange Facebook, comme à l’époque de « RIVA » ?

C’est à peu prés ça, on est toujours restés en contact. Jérôme m’envoyait régulièrement des chansons, on se parlait de musique, et quand j’ai reçu « Wonders » je n’ai pas hésité un instant. À partir de là, on a travaillé à distance, il m’a envoyé son a cappella et ses prises de guitares, et j’ai fait le reste en studio.

Découvrez « Wonders », le nouveau single de Klingande avec Broken Back :

Sais-tu si Broken Back prépare parallèlement un nouvel album ? 

Le plus dur après un hit, c’est de rester ! Klingande

Il prépare un nouvel album, j’ai eu la chance d’en écouter une partie, et j’ai hâte de le voir sortir en tout cas ! (Sourire)

J’aimerais revenir désormais sur ces cinq dernières années. Il s’en est écoulé du temps depuis ton premier succès « Jubel ». Tu as dû produire beaucoup de morceaux qui ne sont finalement jamais sortis. N’est-ce pas frustrant de ne pas tout dévoiler ?

En effet, en cinq ans, il y a eu beaucoup de sessions studios, d’écriture, de production et de rencontres. J’ai l’ordi plein de projets, certains que je vais retravailler et sortir dans les prochains mois, d’autres qui sont simplement d’un autre temps. Je ne suis pas frustré de ne pas pouvoir sortir tous mes morceaux dans la mesure où je souhaite ne sortir que ce qui, pour moi, est vraiment le mieux possible. Mon perfectionnisme peut être parfois plus frustrant que le fait de ne pas tout sortir !

Entre la sortie d’un nouveau single, une résidence aux côtés de David Guetta et une tournée qui bat son plein, ton actu reste très chargée tant en France qu’à l’étranger. Pour autant, peut-on dire que le phénomène Klingande soit un peu retombé depuis quelques temps ?

Je veux continuer à procurer des émotions ! Klingande

Je n’en sais rien, c’est à vous et au public de me le dire. De mon côté, je sors les chansons que j’ai envie, je continue chaque année et chaque été de faire le tour du monde et de jouer en festival un peu partout. J’ai beaucoup de chance que cela continue, de pouvoir tourner avec une équipe que j’adore, mes musiciens sur scène. Cet été on a réussi a vraiment remettre un pied sur le sol français avec 8 dates dont l’Électroland, Les plages électroniques et Cognac notamment, et puis je suis toujours beaucoup aux États-Unis où ça se passe très bien pour moi. Je pense que ma carrière évolue et se consolide, il y a forcement un sentiment de retomber après le succès énorme de « Jubel », mais le plus dur après un hit comme ça, c’est de rester, et je suis toujours là (Sourire).

Tu cartonnes à l’étranger… Est-ce que la presse et le public te perçoivent comme un ambassadeur de la French Touch ?

Je ne pense pas être vu comme un ambassadeur de la French Touch. Surtout qu’on oublie très souvent que je suis français, même ici en France. Cela se passe super bien pour moi à l’étranger, en Allemagne, en Italie, en Angleterre, aux États-Unis, jusqu’au Mexique, au Brésil, en Asie… J’aime aller partout et rencontrer les fans de ma musique. En ce qui concerne la presse, je ne peux pas dire comment elle me perçoit, mais j’ai la chance que mes tournées et sorties de chansons soient bien couvertes, si je me fie au nombre d’interviews que je fais, tout va bien (Rires).

Ta musique a beaucoup évolué au fil du temps. Quand tu passes d’un « Jubel » à un « Rebel Yell », c’est d’autant plus marquant… Comment l’expliques-tu ?

C’est difficile de se dire qu’on a un seul style musical. Pour ma part je me fie a certains codes dans ma musique. Mon but premier est de procurer des émotions, j’essaie de garder toujours un côté organique, et bien sûr mélodique. De « Jubel » à « Rebel Yell » il y a un fossé oui, mais aussi quatre ans d’écart entre la production des deux morceaux. Je me suis à la fois amélioré en production, entouré d’une équipe… Le morceau qui est sorti hier avec Broken Back est encore différent, avec un retour à quelque chose d’un peu plus proche de « RIVA », je reste dans mes racines et influences, et ce qui arrive pour la suite est à la fois varié et toujours dans mes codes. En parlant de « Riva » je peux vous annoncer un retour de l’harmonica par exemple dans un de mes prochains morceaux.

Bakermat, Lost Frequencies, Sam Feldt, Matoma, Klingande… Vous êtes issus de la même scène. Comment vous considérez-vous ?

Ce sont tous des amis, on se croise très souvent sur scène et dans les backstages des clubs et festivals évidemment, il n’y a aucune raison de se comparer entre nous. Bakermat a été une influence au début, Sam Feldt et Felix (Lost Frequencies, ndlr) sont arrivés après et ont tracé leur voie. Matoma est plus pop avec de gros featurings notamment. Je trouve que c’est une belle scène, il y en aurait beaucoup d’autre a citer, j’aime passer du temps avec eux, les jouer… Famille c’est un grand mot, amis en tous cas c’est certain !

La suite pour toi ?

Mon premier album ! Tout est en route pour, je pars en studio pendant 10 jours là pour en finir une grosse partie. On a six inédits qui sont prêts, encore un peu de boulot à la fin de l’année et ça devrait voir le jour en 2019 !