Allan Védé sort son premier album Humanoïde
Crédit photo : Inigo Brothers.

Allan Védé en interview Flash : “Je suis un mélancolique joyeux. ”

Allan Védé vient de sortir son premier album Humanoïde, véritable condensé de variété française, pop et folk. Un disque qui parle de lui mais surtout du monde qui l’entoure. aficia l’a rencontré !

Découvert grâce au single « Rayons d’or » , le chanteur Allan Védé qui se rêvait footballeur, vient de dévoiler son tout premier album. Originaire de Bruxelles et vivant entre Paris et le sud de la France, il signe des chansons humanistes à mi-chemin entre pop et variété française. Repéré par la fille de Francis Cabrel pendant le premier confinement, il nous a parlé de ses débuts et de la scène.

1 Quels sont les qualificatifs qui décrivent le mieux ta musique Allan ?

Je dirais mélancolique et joyeux, c’est un paradoxe entre des pôles un peu extrêmes finalement. Mais, c’est quelque chose qui me caractérise aussi personnellement. Par exemple, dans un groupe je suis plutôt un mec joyeux et dans mes moments solitaires je suis très mélancolique.

2 L’album semble très bien accueilli, quinze jours à peine après sa sortie. Il y a des très beaux chiffres, si on se tient uniquement à Spotify par exemple, heureux de ces premiers retours ?

C’est vrai qu’il y a pas mal d’écoutes, on me l’a déjà dit. Et honnêtement, je n’arrive pas à analyser le truc. Alors, c’est rassurant et très bizarre à la fois. C’est une période où je sens qu’il y a quelque chose qui prend, et à la fois, on ne peut pas encore parler de succès. Au final, c’est pas encore abstrait. On ne voit pas le concret tout de suite. Peut-être parce-que j’ai eu la chance de passer sur France Bleu qui me soutiennent depuis les débuts, j’ai été l’artiste coup de coeur dans des radios comme Chérie FM également. C’est peut-être ça aussi, qui a facilité les choses. J’ai fait pas mal de premières parties comme celles de Francis Cabrel, Gauvain Sers ou encore Les Trois Cafés Gourmands, ce qui apporte une certaine visibilité.

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Justement, tu as été repéré par la fille de Francis Cabrel qui a son propre label, Baboo Music. Comment cette rencontre a eu lieu ?

C’est un concours de circonstance incroyable. Pendant la crise du Covid, j’ai découvert que Francis Cabrel proposait chaque jour une chanson sur Facebook. Etant un grand fan, je suis allé découvrir ses reprises. Et, en me baladant sur le site, j’ai découvert le label Baboo Music. Ils proposaient à de jeunes chanteurs d’envoyer leurs chansons. A ce moment-là, j’étais prêt à partir en indépendant, mais j’ai quand même envoyé un mail avec plusieurs de mes chansons. S’en est suivi un appel et ça a complètement matché avec l’équipe. Alors, au bout de quatre, cinq chansons réalisées, on a réfléchi pour signer ensemble. Après ça, j’ai eu l’immense chance que Francis Cabrel prenne le temps d’écouter mes chansons et de les trouver belles. S’en est suivi une première partie à la Seine Musicale.

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Tu es en résidence actuellement pour préparer la scène justement. Comment imagines-tu ce spectacle ? 

Tout est une première fois pour moi là. Contrairement aux premières parties, pour mes concerts en solo, ça sera ne sera pas juste un guitare / voix puisque j’ai à mes côtés, un batteur et un bassiste. La formule sera plus plus rock, plus assumée. Mais je garde évidemment le côté variété française qui me caractérise. D’ailleurs, je vais jouer au Zèbre de Belleville pour ma release party. Je suis heureux, j’ai très envie de jouer mes chansons et de les partager avec le public.

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C’est le début de la promo avec ce premier album et tu risques de faire pas mal d’interviews. Est-ce qu’il y a une question à laquelle tu aurais aimé répondre ?


J’aimerais répondre à la question « qu’est-ce que tu aimerais qu’on pense de toi ? » . Je veux dire, dans le sens où je voudrais que les gens comprennent qui je suis. Aujourd’hui, on est dans un monde d’images et ça pourrait me faire souffrir que les gens aient un regard biaisé sur moi et sur ma musique.