SOR4 © Fifou
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SOR4 (‘Popstars’) en interview sans filtre : “Les gens ont besoin de voir qu’on peut être ensemble“

Retenez bien son nom ! Le groupe SOR4 vient de remporter ‘PopStars’ et se présente à nous avec “Comment on s’aime”, le premier single. aficia a eu l’opportunité de poser quelques questions à ces 4 femmes composant le groupe.

Elles s’appellent Orisha, Mia, Yasmeen, et Regina, et ont toutes entre 20 et 26 ans. Elles étaient loin de s’imaginer qu’après une très forte bataille vocale, elles composeraient un groupe. Mais ça y est, après 8 épisodes diffusés sur la plateforme Prime Vidéo, ce groupe porte le nom de Sor4 (prononcé Sora).

Ces 4 jeunes femmes aux allures de guerrières et aux influences pop urbaines ont su se démarquer par leur caractère ou leurs timbres lors des différentes étapes solos. Épaulées par Louane, Alonzo et Eddy de Pretto, ces 4 jeunes femmes dévoilent aujourd’hui “Comment on s’aime”, premier extrait de l’EP également disponible. Entretien avec Sora !

L’interview sans filtre de SOR4 : 

Bonjour les Sora ! Si on revient sur le casting, il y avait des sacrés artistes. J’ai reçu Bastien, Amel et Louis la semaine dernière en interview par exemple. Comment avez-vous tiré votre épingle du jeu ? 

Orisha : Je pense que c’est aussi la cohésion qu’on était en train de créer, avant même de savoir qu’on était un groupe. On se tirait beaucoup vers le haut. Avec Mia et Regina, on était dans le même quatuor. Les jurys se sont basés aussi sur l’énergie et l’aura qu’on transmettait pour former ce groupe. 

SOR4 © Fifou

Avant l’émission, vous aviez toutes sorties quelques morceaux avant ou fait grimper une petite communauté sur Instagram. Cela a-t-il joué en votre faveur ?

Regina : Oui, ça sert beaucoup. On écrivait toutes les quatre, on composait toutes les quatre. On est arrivé en session studio en sachant déjà un peu gérer cette situation. C’était hyper bénéfique d’avoir un passif musical. 

Depuis toutes petites, vous rêviez sans doute d’une carrière solo. Dans ‘Popstars’, on vous propose de monter un groupe. Comment appréhendiez-vous la chose au début ?

Yasmeen : On l’a appréhendé sous plusieurs facettes. Musicalement, c’était le fait de mélanger nos univers qui était le plus effrayant. On a beaucoup douté, c’est vrai. Au final, la première session en studio s’est très bien passée.

Les grandes questions tournaient surtout autour de la direction artistique, se mettre d’accord sur nos univers musicaux, la façon dont on va travailler, le fonctionnement, se laisser la place dans nos performances, nos interviews etc. La cohésion, vraiment ! 

On a vu dans les épisodes de Popstars que vous aviez des petits caractères de feu mais aussi de vrais moments de complicité et d’unité. C’est aussi ça de monter un groupe en 2024 ? 

Mia : En vrai, c’est une expérience fou. On a appris à se connaître en très très peu de temps. Il y avait ce doute sur nos caractères, “arriveront-ils à matcher entre elles?”.

À la grande surprise, ça a hyper bien fonctionné. Bien sûr que des fois il y a des frictions, avec la fatigue, le stress. Ce n’est pas un univers dans lequel on a l’habitude d’être. On s’est super bien entendu. On a vraiment eu une alchimie. J’ai tendance à dire que c’est le signe du destin ! (Sourire)

Ensemble : oui ! 

Aujourd’hui, la chance qu’on a, c’est que le public est à nouveau prêt à accueillir un groupe

SOR4 – aficia.

En 2013 le groupe féminin The Mess était créée. Elles ont sorti trois singles et puis cela s’est terminé brutalement (Ehla et Megan étant parties en solo, ndlr). Serezvous plus fortes et plus convaincantes, et si oui comment ?

Regina : Déjà, Bravo à The Mess parce qu’elles ont fait la même émission que nous ! Je pense que ce n’était pas facile à cette période d’arriver à récupérer un public après les L5. Aujourd’hui, la chance qu’on a, c’est que le public est à nouveau prêt à accueillir un groupe, qui plus est féminin. Je pense que c’est ça notre force finalement. Mes sœurs sont incroyable ! (Sourire) C’est juste le bon timing, on est dans la bonne génération ! 

Yasmeen : Personnellement, j’étais une grande fan de The Mess, ça a été un carton éphémère ! C’était une sacré période ! 

En Asie, il y a des groupes extrêmement influents qui explosent sur le continent. Est-ce qu’il y a aussi une volonté de ramener ce côté girlband en France ? 

Mia : En Corée il y a la K-Pop oui. Ce n’est pas forcément notre direction artistique bien sûr, mais en termes de performance, le fait d’aller la danse, le chant, le côté star, le côté girl power, il y a de ça un peu, oui !

Orisha : Au-delà de ça, je pense que c’est aussi une période où les gens ont besoin de voir qu’on peut être ensemble. La force aussi d’un groupe, c’est que la voix porte beaucoup plus. On est très solidaires. On peut compter les uns sur les autres, c’est aussi ce message qu’on veut faire passer. 

Avez-vous chacune d’entre vous des exemples d’artistes qui vous font rêver ?

Orisha : Pour moi ce sera Rosalia qui me fait rêver depuis des années. Elle a commencé avec un télé-crochet elle aussi. Elle n’avait pas été prise du tout. Les jury avaient été assez durs avec elle. J’adore les histoires comme ça ! C’est une femme qui a beaucoup de choses à dire. C’est une de mes références. 

Mia : Moi je dirais Aurora, car c’est une artiste qui a un univers très particulier, très authentique. C’est elle qui m’a donné l’espoir. Je me suis dit que c’est pas parce qu’on a un univers très marqué que la porte est bouchée. Elle a commencé avec son style. Au début elle était aperçue comme un alien, et depuis elle s’est ouverte au grand public et a atteint une audience folle, tout en gardant son univers. Je trouve ça incroyable, c’est un objectif ultime !

Regina : Je vais parler de Lady Gaga. Au départ, je la voyais un peu comme une troubadour, en commençant dans les bars, les clubs de jazz. C’est vraiment une star pour de vrai. Elle a réussi à rassembler toutes les communautés, c’est une dinguerie, ça m’inspire beaucoup. Mais aussi parce qu’elle a dévoilé plein de facettes d’elle, comme le cinéma. Tu regardes ses concerts, tu te dis “qu’est-ce que tu ne sais pas faire !?”. Lady Gaga, ma reine !

Yasmeen : Je dirais Ariana Grande. C’est l’idole de ma jeunesse, l’idole de maintenant et sans doute l’idole à tout jamais. C’est une personne que j’ai aimé de tout mon cœur en tant que star. Elle m’a inspiré chaque jour notamment par son écriture. Elle arrive à mettre des mots sur des sentiments qu’on a nous-mêmes, artistes, du mal à formuler. J’adorai ses sons, ses performances incroyables. Elle a une véritable aura. Sa discographie est incroyable. Je suis une vraie Arianator (nom donné à sa communauté de fans, ndlr) ! (Rires)

Découvrez le premier clip de SOR4 :

Avez-vous pensé les 5 titres de votre album comme 5 tubes ? 

Orisha : Je pense qu’on avait envie de raconter une histoire. Forcément dans une histoire, il y a des moments plus forts que d’autres, des moments dont tu te rappelles plus en tout cas. C’est un peu l’histoire de nos débuts ensemble. On s’est d’abord concentrées sur la création, ce qu’on avait envie de raconter, et de mettre dans notre musique. On était plus en mode “on espère qu’il y aura des tubes” que vouloir faire des tubes à tout prix.

Regina : Je pense qu’il y avait un désir d’authenticité. On voulait absolument que le public comprenne qu’on est sincères dans nos textes. C’est peut-être ça qui va faire des tubes en fait. 

Yasmeen : Je pense que si tu es dans l’optique de faire un tube, tu n’en feras pas. On avait qu’une semaine pour faire des sons et un EP entier. On était stressées. C’était compliqué. Ce qu’on cherchait, c’était simplement de raconter une histoire, comme on sait le faire, à une échelle moindre. Là, on avait la possibilité de le faire à une échelle plus grande, toucher un plus large public. On voulait que l’art soit au centre de tout. 

La suite c’est quoi, c’est album, uniquement s’il y a du succès? 

Orisha : J’ai envie de dire, qui vivra sora (Rires). Pour l’instant, on se concentre sur l’EP qui vient tout juste de sortir, avec le clip “Comment on s’aime”. 

Toutes : N’oubliez pas d’aller streamer ça !

Enfin, votre excitation sur une échelle de 1 à 10, vis-à-vis de la sortie ? 

Ensemble : Dix mille, on explose les compteurs. C’est indescriptible ! C’est incroyable !

Découvrez le premier EP de SOR4 :