LUDE en interview : « La nouveauté de mon premier album, c’est que je vais chanter ! »

Alors qu’il travaille actuellement sur son premier album, LUDE s’est confié à aficia sur ses débuts, ses envies et ses projets à venir… Confessions d’un garçon rempli d’ambition ! 

À seulement 23 ans, Lucas Deleplanque, aka LUDE, s’est forgé un véritable univers mêlant avec brio la pop et l’électro, agrémenté de touches folk. Le jeune homme compte déjà quatre titres à son actif et des millions d’écoutes sur les plateformes de streaming. Aussi bien influencé par les univers de Drake ou de Kygo, ce multi-instrumentaliste, producteur ingénieux et guitariste hors-pair a réussi à s’imposer comme l’une des nouvelles valeurs sûres de la scène electro-pop.

LUDE… l’interview !

Salut Lucas, tu as débuté ta carrière sous ton vrai prénom avant de passer au pseudo LUDE. Pourquoi avoir fait ce choix ?

Avoir choisi mon prénom au début c’était un peu comme un défi. Je voulais le garder mais c’était très compliqué de m’identifier dans les résultats de recherche parce que des Lucas il y en a plein. Je le savais d’avance mais je me suis dit que je pouvais tenter ma chance comme ça. Puis, je me suis rendu à l’évidence et je voulais avoir un nom plus original, qui me correspond plus et qui soit identifiable. J’ai donc choisi LUDE à la fin.

Tu as commencé la musique très jeune et tu as été formé de manière académique. Que retiens-tu de cet apprentissage au Conservatoire et dans des écoles réputées à l’étranger ?

J’en retiens essentiellement deux choses. Le bon côté de l’apprentissage académique c’est que ça apporte une certaine discipline alors que la musique est un art très virevoltant, vaste et très libre. S’inculquer de la discipline à travers l’Académie a été une bonne idée pour commencer à acquérir une méthode pour écrire tout en restant dans cette liberté que procure la musique. Voilà pourquoi je suis passé par ces différentes étapes académiques, du Conservatoire aux écoles. J’ai pris tout ce que j’avais à prendre de tout ça et maintenant je suis en solo depuis pas mal de temps.

C’est parfois difficile de s’imposer pour les jeunes artistes sur une scène musicale déjà bien remplie. Comment penses-tu avoir tiré ton épingle du jeu ?

Là aussi, j’ai deux éléments en tête. Je pense que j’ai apporté un nouveau concept. Je suis guitariste depuis tout petit et j’aime aussi la musique actuelle plus tournée vers l’électronique et plus dansante. Je me suis dit que faire l’association entre toutes mes années de pratique de la guitare et ce goût pour les musiques actuelles pouvait apporter quelque chose de nouveau. La seconde pensée qui me vient, c’est que mon premier titre, qui s’appelle « Walk Of Shame », a été plutôt bien accueilli par les professionnels et le public. Voilà les deux atouts qui m’ont conforté dans l’idée de faire une musique qui marche et en même temps d’apporter un concept que j’espère innovant.

Découvrez « Walk Of Shame » de LUDE :

Tu te consacres beaucoup à la musique ces derniers temps. Te restes-tu quand même du temps pour le reste ?

Du temps, j’en ai toujours ! (Rires) Et en même temps, ma vie c’est vraiment la musique. Il y a le temps où je travaille vraiment et mon projet et d’un autre côté, même quand je ne suis pas dessus, je vis en musique donc je réfléchis dans cette optique avec des paroles, des mélodies à chaque minute quoi qu’il arrive. J’en écoute aussi tout au long de la journée. J’ai toujours vécu en musique alors j’ai du temps pour tout.

Ton titre « It’s All Right » a été remixé par Aslove qui est de la même génération que toi. Est-ce une idée qui vient directement de lui ou bien de toi ?

Aslove est rapidement devenu un ami. On s’entend très bien ! J’avais en tête de lui faire remixer ce morceau depuis un moment. C’est venu naturellement et il a réalisé un très bon remix.

Découvrez le remix d’« It’s All Right » par Aslove :

Aimerais-tu que cette expérience soit renouvelée ?

Effectivement ! Il est fort probable qu’il ait, s’il le veut bien, l’opportunité de renouveler son talent et son boulot sur une de mes chansons… Avec grand plaisir !

J’ai cru comprendre que tu travaillais actuellement sur ton premier album. Aurais-tu, par le plus grand des hasards, quelques indiscrétions à partager avec aficia ?

L’album est actuellement en phase de conception. J’arrive à la fin de cette étape donc il va être temps de passer à la matérialisation et à la réalisation. Je vais pouvoir enregistrer les titres sous peu ! Il y aura des collaborations comme sur mes premiers titres. Et la nouveauté c’est que je vais chanter ! Ça fait longtemps que j’envisage de chanter sur mes propres chansons. Ça personnalisera encore plus ce premier album. Les paroles des morceaux à venir ont été écrites par moi-même.

Depuis tes débuts, tu produisais essentiellement pour toi. Es-tu passé à l’étape suivante en produisant pour les autres ?

Pour le moment je ne peux pas trop en parler… (Rires) Bien sûr que j’ai commencé car le travail de producteur c’est aussi ce que je vise dans la musique. Je le fais pour moi et pour les autres. Dernièrement, j’ai réalisé un remix qui est comme une production à part entière du titre « Girl on the Moon » de Naya qui est dans la même maison de disque que moi et que j’aime beaucoup. Je suis en plein conception avec d’autres artistes et vous aurez la surprise, je l’espère, sous peu ! (Rires)

Découvrez le titre « Girl on the Moon » de Naya :

Pour terminer cette interview, quel serait l’artiste parfait pour une collaboration sur l’un de tes titres ?

Bonne question ! Je suis très branché dans l’urbain pour mes conceptions alors ça serait plutôt un rappeur. Je ne l’ai jamais trop fait entendre sur mes compositions mais je me dirigerai vers ça. Je n’ai pas d’artiste en particulier en tête. Une voix chantée-rappée à la Drake ce serait le top ! Même une voix qui se rapprocherait de l’auto-tune, sans être dans le côté négatif, me plairait. Ça apporterait une texture particulière avec cet aspect pop-electro qui va être cassé avec ces éléments urbains et le côté rock apporté par ma guitare.