Quatre ans… quatre ans nous séparent du succès de “Fly”, le premier single du projet Ødyssey . L’artiste est de retour et aficia l’a interviewé !
Quatre ans après le succès de “Fly” et ses 50 millions de streams cumulés, après avoir signé un joli tube de l’été, le projet Ødyssey est de retour. Amaury, initiateur du projet, revient sur ses belles années de galère en tant qu’artiste signé en major.
Il est aujourd’hui fier de dire qu’il se débrouille en totale indépendance, prêt à en découdre avec sa nouvelle aventure musicale baptisée “Alive”, accompagné de son clip tourné à Bali. Les explications exclusives pour aficia !
Ødyssey : l’interview…
Il y a quatre ans tu signais le tube “Fly”… puis plus rien. Pourquoi avoir attendu ces quelques années pour revenir avec le projet Ødyssey?
L’aventure Ødyssey était allée beaucoup trop vite. J’ai un peu été emporté malgré moi dans un tourbillon qui m’a fait un peu perdre les rênes du projet. En plus de ça s’ajoutait la pression de devoir ‘retrouver le succès de Fly’, alors que de mon côté il s’agissait juste de prendre du plaisir, celui de produire des titres qui me tenaient à cœur.
Pas mal de frustrations se sont accumulées et j’ai eu une phase de rejet beaucoup trop rapidement. J’ai fait en sorte de garder le plus positif et de passer à autre chose en gardant le souvenir d’une bonne expérience achevée. Et puis il y a eu une sorte de bascule qui m’a fait me dire que si cela ne me plaisait plus sous la forme que cela avait pris, pourquoi ne pas simplement reprendre les bases de ce qui me tenait à cœur plutôt que tout arrêter ? Et dès ce moment là, je me suis remis au boulot !
De quelle façon as-tu occupé ces années de coupure ? En as-tu profité pour travailler avec et pour d’autres ?
Bien sûr ! Je vis musique et création H24. Mais je cherchais encore la meilleure façon d’exploiter tout ça. J’ai travaillé avec des copains, fait pas mal de ghost-production ou tout simplement des prestations plus ponctuelles de commandes, arrangements… Et j’ai aussi beaucoup rempli mon disque dur d’ébauches, démos et autres expérimentations. En parallèle j’ai pas mal retrouvé mon statut d’ingénieur du son car à chaque fois que je me bloque du temps pour avancer dans mes compos j’ai beaucoup de mal à dire ‘non‘ quand on m’appelle pour faire avancer un projet !
Tu reviens avec le single et le clip de “Alive”. Dans quel état d’esprit es-tu ?
Avec “Alive” je reviens vraiment avec une envie de nouveau départ. Les quelques années de passées ont malgré tout été assez introspectives et m’ont permis de réaliser sous quelle forme mon projet devait vraiment se concrétiser. Partage, humilité et évasion sont vraiment les moteurs du projet. C’est un titre qui avait été fait plus ou moins à la même époque que “Fly” et qui n’était pas sorti pour diverses raisons. Et cela a été pour moi une grosse source de frustration, parmi celles que j’évoquais plus haut. C’est un titre qui, pour moi, rayonne beaucoup de positivité et d’optimisme et j’avais vraiment envie de partager ces sensations avec le public. Je ne suis pas à la recherche d’un succès commercial mais plutôt dans l’optique de contaminer mes auditeurs avec cette bonne humeur.
“Alive” est donc signe d’une renaissance du projet Ødyssey ?
Totalement ! Cette fameuse introspection, a.k.a les nuits blanches à réfléchir au sens de ma vie en compagnie de mon logiciel de composition, a, je crois, été très positive. Je crois qu’avoir connu un succès, relatif bien sûr, comme celui de “Fly” trop vite m’a amené malgré moi dans des considérations qui n’auraient pas dû me traverser l’esprit. Il n’est, pour moi, plus du tout envisageable de miser sur un seul titre par an avec la pression de ‘faire un tube à XX millions de streams comme “Fly”‘.
J’ai juste envie de sortir plus de titres, régulièrement, et avec moins d’enjeux, si ce n’est celui de connecter avec mon public. C’est d’ailleurs dans cette optique que j’ai fait mon retour sur les réseaux, démarré l’aventure YouTube, créé mon salon de discussion Discord entre compositeurs. J’ai déjà quelques titres en stocks et je n’ai qu’une hâte : les partager sous la meilleure forme possible. Cela passe notamment par la vidéo qui est, pour moi, indissociable de l’audio.
D’ailleurs, peux-tu me parler du clip que tu viens de dévoiler pour accompagner ton nouveau single ?
Avec grand plaisir ! Il a été réalisé par Florin Defrance, qui est maintenant mon binôme dès qu’il s’agit de mettre en image mes chansons. Je l’ai appelé en lui proposant le projet et en lui décrivant ce que me faisait ressentir la musique… Et nous avons tenté de mettre ça en images. Cela se concrétise par un hymne à la vie et aux choses simples, tourné à Bali. Nous avons vraiment recherché des images qui illustrent le morceau, à travers la nature, les couchers de soleil, les moments entre amis.
Il est incarné par Anni Haase, la modèle qui était déjà mon avatar dans les clips de “Fly” et “Fire”. Cela me semblait d’autant plus pertinent que “Alive” a été fait à la même période que ces titres, du coup on a en quelque sorte bouclé la boucle. Ça me rassurait aussi de faire mon retour avec elle, en ce sens que le lien est ainsi plus rapidement fait avec mes précédents morceaux.
Enfin, pour l’histoire, Florin et moi sommes situés à Paris et Orléans, et ça n’a pas été extrêmement simple de proposer un clip tourné à l’autre bout du monde avec l’impossibilité de pouvoir s’y rendre en pleine période covid. Heureusement, Anni y vit déjà une partie de l’année, et nous avons trouvé une équipe de tournage (Bali Motion Media) qui a pris le relai à la perfection. Tout cela a représenté quelques semaines de travail et une dépense qui piquent un peu pour un artiste indépendant mais nous sommes extrêmement satisfaits du résultat. Je touche du bois pour que le public l’aime autant que nous !