Michel Polnareff a-t-il menti sur son état de santé ? Son producteur pourrait porter plainte !

Michel Polnareff a-t-il réellement été victime d’une embolie pulmonaire ? C’est la question qui fait débat depuis les révélations du JDD à la suite de l’annulation de ses derniers concerts. Plus d’infos avec aficia !

De l’embolie pulmonaire à une affaire en justice. C’est tout l’enjeu des deux derniers concerts de Michel Polnareff annulés à la hâte les 2 et 3 décembre derniers. Le chanteur devait se produire dans la capitale, Salle Pleyel, avant de terminer sa tournée best-of au Zénith de Nantes. Mais l’artiste ne s’est pas présenté sur scène. Le vendredi 2 décembre, il a tout d’abord annoncé dans un long message, sur Facebook, qu’il était épuisé et qu’il ne pourrait pas se donner en spectacle, avant qu’on apprenne le lendemain son hospitalisation pour « insuffisance respiratoire ».

Rapidement, son manager Fabien Lecœuvre a pris la parole et a fait savoir que le pronostic vital du chanteur était engagé puisqu’il souffrait d’une embolie pulmonaire. Finalement, le docteur Philippe Siou qui avait ordonné son hospitalisation a pris la parole lundi 5 décembre pour donner des nouvelles rassurantes. « S’il n’avait pas été traité, effectivement, les choses auraient pu tourner mal. C’est quand même une cause très classique de mort subite » avait-il précisé, expliquant qu’il lui fallait désormais beaucoup de repos. Mais l’interprète de « Lettre à France » n’est pas totalement tiré d’affaire.

« Je ne l’avais jamais vu dans un tel état »

Du moins, si le chanteur est aujourd’hui en bien meilleure santé, son producteur, Gilbert Coullier, aurait décidé de porter plainte auprès de l’Ordre des Médecins. C’est le JDD qui a révélé l’information dans sa dernière édition, établissant en parallèle l’agenda du chanteur qui serait assez éloigné de ce que ses fans pouvaient imaginer. En effet, Michel Polnareff aurait passé une soirée très arrosée le 1er décembre, veille du concert parisien. « C’était impressionnant, je ne l’avais jamais vu dans un tel état » a raconté son garde du corps, obligé de raccompagner l’artiste dans sa chambre parce qu’il ne tenait plus debout. Le lendemain, semble-t-il en forme, le chanteur aurait décidé de contacter son producteur pour lui demander d’annuler le concert prévu Salle Pleyel, « lassé par sa longue tournée ». Ce après quoi il se serait rendu au bar du Peninsula.

C’est en tout cas ce qu’affirme un huissier de justice mandaté par Gilbert Coullier ce jour-même. « 18h31, assis au bar devant un verre rempli, je constate la présence d’un homme d’âge mur, les cheveux frisés mi-longs de couleur blond clair, portant des lunettes foncées et équipées de verres miroirs. Je reconnais l’homme comme étant M. Michel Polnareff » a stipulé celui-ci dans son rapport. Le chanteur aurait ainsi dépensé 362 euros ce soir-là. Mais pourquoi avoir eu recours à un huissier ? Une telle démarche trouve son explication dans les montants importants qu’ont coûté l’annulation de ces deux concerts : 500.000 euros.

« Attaques intolérables » selon le chanteur

C’est aussi ce qui a poussé Gilbert Coullier a aussitôt envoyé le message suivant à l’avocat de Michel Polnareff, en guise de préambule à ce qui s’apparente déjà à une bataille judiciaire : « Malgré les arguments avancés par notre directeur de production, il n’a pas été possible de le faire revenir sur sa décision, alors que, manifestement, l’artiste était en bonne santé, confortablement installé au bar de l’hôtel à consommer des boissons ».

Le manager de Michel Polnareff a contesté cette version des faits dans une dépêche AFP dimanche, tandis que le docteur Philippe Siou réfute sa prétendue complaisance dans les colonnes du Parisien ce matin. « Je ne suis pas l’ami de Michel Polnareff, je suis médecin, un technicien, un praticien. Je l’aurais récusé si j’avais eu le moindre doute » a-t-il tenu à souligner. « On vous reproche visiblement de m’avoir sauvé la vie » a de son côté publié Michel Polnareff sur Facebook ce lundi midi, dans une longue lettre ouverte dédiée à son médecin, jugeant par ailleurs « intolérables » ces attaques.