Lowrence - DR

Lowrence en interview : “Jamais je n’aurais imaginé créer un projet abouti de A à Z et plaire à un producteur”

C’est à aficia que Lowrence accorde sa toute première interview. Le jeune artiste nous en dit plus sur lui, sa musique, ses envies…

Lowrence, c’est la première signature du label d’Hugo Nogam. Ce dernier est fier de présenter son jeune poulain, un producteur DJ et guitariste qui ne manque pas d’originalité et d’audace avec son premier single “On My Road”.

Partons à la découverte de ce nouveau nom de la scène musicale française qui risque bien de nous surprendre dans les mois à venir…

Lowrence : l’interview… 

Tout d’abord, peux-tu te présenter à nos lecteurs ?

Je m’appelle Bryan, j’ai 27 ans, je suis né à Angers et je suis producteur et DJ depuis maintenant deux bonnes années. Je suis guitariste depuis l’âge de 17 ans. 

Tu as déjà eu l’occasion de travailler avec des jolis noms dans l’industrie musicale si je ne me trompe pas ?

Oui, j’ai composé pour Hugo Nogam, j’ai joué pour lui en tant que guitariste. J’ai composé et joué pour Julian Perretta et Dadju.

Dans quels cadres ?

Julian Perretta, c’était essentiellement du studio. Dadju c’était plus de la composition, et Hugo j’ai fait quelques plateaux radios avec lui et des soirées privées notamment. 

Comment devient-on guitariste pour ce genres d’artistes ? 

Cela a vraiment été le fruit du hasard. Ma carrière a commencé quand j’ai rencontré Hugo. À l’époque, il voulait sortir son tout premier single et il est tombé sur l’une de mes compos, “Moonlight”. Et effectivement, à partir de ce moment-là, on a appris à se connaître. Le feeling est très bien passé et j’ai été amené à jouer pour lui et à composer pour lui.

On m’a soufflé dans l’oreillette que tu étais l’un des meilleurs guitaristes du monde, c’est vrai ? 

(Rires) On va dire que j’essaye ouais ! En tout cas, je bosse pas mal d’heures pour rivaliser avec d’autres guitaristes. 

Quelles sont tes influences musicales ?

Il y a Rolling Stones, beaucoup de rock’n’roll, comme Elvis Presley. Après, en ce moment, j’aime bien John Mayer, c’est très blues. Je me consacre beaucoup à l’électro aussi, comme Synapson, Kygo, The Avener… C’est plus ma cam.

On va revenir sur ton projet. D’où vient ce nom, Lowrence ?

C’est un hommage à ma mère qui est décédée lorsque j’avais 13 ans. Elle s’appelait Laurence, et j’ai voulu lui rendre hommage en transformant le prénom français en anglais mais avec un ‘o’, avec une dimension internationale.

Comment définis-tu ton projet ?

C’est une expérience pour moi qui est complètement nouvelle. J’étais loin de m’imaginer que je pourrais signer un premier single en tant que nouvel artiste car à la base ce n’était pas dans mes projets. À la base je voulais vraiment être guitariste. Mais au fil du temps j’ai beaucoup composé. Par la suite, on m’a proposé de sortir un projet électro-blues-country. Je n’ai pas vraiment de projet prédéfini pour l’instant, c’est vraiment tout frais !

Est-ce qu’à un moment donné tu t’ai dis : “Ok, j’ai bossé pas mal pour les autres, est-ce que je me concentrerais pas sur mon projet aussi” ?

C’est exactement ce que je me dis en ce moment. C’est vrai que jusqu’à maintenant, je ne bossais pas du tout pour moi, mais uniquement pour les autres. Jamais je me suis dis que je bosserai pour mon propre projet artistique. Effectivement, maintenant je me dis qu’il va falloir que je bosse aussi pour moi ! 

Du coup, un premier single “On My Road” vient de sortir. Pourquoi ces influences là ? 

J’aime beaucoup jouer du blues et de la country, un peu en mode vintage. J’aime beaucoup ces riffs-là. C’est vraiment un riff qui est sorti comme ça, en une après-midi. J’ai trouvé ça cool. J’ai fait écouter ça à quelques amis qui ont bien aimé. Au départ, ce n’était pas du tout électro. Et c’est un morceau que j’ai fait écouté à Hugo, et il m’a dit qu’il fallait que ce soit un peu plus moderne. C’est lui qui a eu l’idée de « l’électroniser », en quelques sortes, de le rendre plus moderne.

Par la suite, j’ai tenté d’accélérer le morceau, de le rendre un peu plus jeune. L’instru est née comme ça. Cela a beaucoup plu à mes proches et après, les paroles derrière, c’est vrai que je les ai écrites avec un bon ami à moi, John. C’est mon meilleur ami ! On a tout de suite trouvé ce qu’il fallait dessus. 

À quel point tu es fier de ce morceau ?

Jamais je n’aurais imaginé créer un projet abouti de A à Z parce que c’est vrai que j’avais un catalogue qui n’était pas forcément bien entamé. C’est vraiment le morceau pour lequel je me suis donné à fond. Je suis arrivé à la fin du morceau et je me suis dis, “Ça y est, il n’y a plus rien à toucher” donc ça, c’est une fierté de pouvoir se dire ça. Mais aussi de savoir que le morceau a plu à un producteur. Déjà, ça, c’est une belle mission réussie. 

aficia est précurseur de nouveaux talents. Penses-tu à un artiste en développement que tu as découvert récemment et que tu souhaites partager ?  

À part Hugo ? (Rires) On va dire qu’on s’aime mutuellement !