Malo © Axel Van Hessche

Malo’ en interview ‘Flash’ : “La découverte du gospel a été la première pièce du puzzle pour cet EP”

Lancé en 2018 grâce au titre “I believed”, Malo’ est de retour avec le lumineux EP Pause. Il s’est confié à aficia sur l’écriture de cet EP et sur sa collaboration avec Sage. Découvrez son interview !

Malo’ avait déjà dévoilé un nouveau titre au printemps dernier à travers l’ entêtant “Laisse- toi tranquille”. Le clip avait rapidement atteint les 150 000 vues sur la plateforme YouTube et nous avait accompagné durant tout l’été. Après une longue pause musicale, cet autodidacte franco-australien dévoile enfin Pause, son nouveau projet musical qui respire la pop et le gospel. Il a collaboré avec Sage, Vincha ou encore Hugo Lab.

Malo’, l’interview ‘Flash’ :

1. Hello Malo’, peux-tu te présenter ?

Je m’appelle Malo’. J’ai choisi ce surnom parce-que depuis tout petit, tout le monde m’appelle comme ça. Je suis franco-australien car je suis né en Normandie mais j’ai passé une bonne partie de mon enfance à Sydney. Aussi, j’ai commencé à écrire des chansons quand j’avais 7 ans. Après ça, j’ai fait mes premiers concerts quand j’avais 17 ans, en Australie. Je suis revenu en France car une maison de disque française voulait me signer, ce qui m’a permis de travailler sur le premier album.

2. Il y a quatre ans qui se sont écoulés entre ces deux projets musicaux, tu as fait quoi durant cette pause musicale ?

Le Covid a mis tout le monde en pause pendant deux ans. Mais personnellement, ça a était une bonne chose pour moi puisque ça m’a permis d’avoir un peu plus de temps pour moi, sans sentir oppressé par la société qui avance sans toi. Après la tournée, je me suis isolé et je suis parti à Montréal où j’ai tout reconstruit là-bas. J’ai rencontré de nouvelles personnes et j’ai embrassé leur culture, leur simplicité et leur humanité. Ça m’a inspiré, j’ai loué un petit studio. Il y avait une église postée à l’angle de la rue et un jour je m’y suis immiscé. J’ai pris une claque sur cette giga teuf qu’est le gospel. Ces chants m’ont apporté une vraie lumière et de la force. J’ai voulu intégrer cette puissance et ces chants sur mon disque. C’était donc la première pièce du puzzle pour cet EP.

3. Il y a un duo “Love on demand” avec Julia Stone sur cet EP, comment l’as-tu rencontrée ?

Julia, quand je lui ai envoyé cette proposition de titre, ça faisait dix ans jour pour jour que l’on se connaissait. C’était une évidence pour moi que ce soit elle. Je l’ai rencontrée en Australie parce-que à l’époque, son papa était mon prof de musique au lycée. On a noué une très belle amitié et j’ai seulement découvert par la suite qu’elle était sa fille. Julia, c’est la première artiste que j’ai eu la chance de côtoyer de si près. Elle m’avait encouragé et dit que si l’occasion se présentait un jour, on ferait un duo. Et c’est donc ce qui est arrivé près dix ans plus tard. Aussi, je savais qu’elle avait un attrait pour la langue française.

4. Tu as collaboré avec Sage (qui a travaillé notamment avec Clara Luciani), tu souhaitais une couleur très pop en le choisissant ?

Très rapidement, j’avais dessiné tous les contours musicaux. Mais j’avais besoin d’une personne qui vienne me rassurer et qui puisse contenir toutes mes idées. L’armature des chansons était déjà bien présente. On a utilisé beaucoup de basses Fretless, ce qui permet ainsi d’avoir un son très glissant. C’était très utilisé notamment dans les années 80. Ambroise est venu me rassurer sur tout ça et après c’était de l’ordre de la broderie, c’était assez technique.

5. Le single Laisse-toi tranquille, il parle de quoi ?

Après Montréal, j’en ai profité pour faire le tour du monde. Je suis notamment passé par l’Indonésie. Je suis donc tombé sur des gens simples et ultras généreux. Ce titre, c’est une injonction à soi-même. Une manière de se rappeler que je n’avais aucun souci et que la vie est un voyage. C’est une bonne porte d’entrée entre l’ancien et le nouvel album je trouve.

Visionnez le clip de “Laisse- toi tranquille” :