Adrï en interview ‘sans filtre’ :  “Je considère que j’arrive dans une nouvelle sorte de variété française”

Cet été, nous avons rencontré Adrï aux Plages Electroniques. Nous avons discuté avec lui de son dernier single, de son futur EP et de son amour pour la musique.

Adrï, l’interview ‘sans filtre’ :

Peux-tu te présenter ?

Carrément ! Je m’appelle Adrï, j’ai 27 ans et je suis né à Nice. Je suis chez moi aujourd’hui ! On est vraiment juste à côté de Nice, donc c’est cool. C’est un plaisir d’être là et c’est ma première fois aux Plages Electroniques.

J’imagine que tu venais ici en tant que spectateur avant ?

Exactement. Aujourd’hui, de pouvoir jouer sur une scène comme la grande terrasse c’est grandiose ! Franchement c’était trop bien. De se voir de l’autre côté, je dois avouer que c’est quand même pas mal. Après, on garde toujours la tête sur les épaules, je suis de nature humble donc on en profite tout en gardant les pieds sur terre. 

Comment qualifierais tu ta musique ? 

Je considère que j’arrive dans une sorte de nouvelle variété française. Je ne vais pas dire que c’est un mélange des genres car je ne fais pas de tout, mais cela pourrait regrouper la pop, le rap et un côté assez rock, surtout en live. Un peu pop urbaine mais avec des sonorités parfois un peu rock, ce que j’appelle nouvelle variété française ou pop urbaine. On peut aimer les deux significations mais je préfère dire nouvelle variété française. 

Tu as dévoilé ton dernier single  “Samedi Soir” que raconte-t-il ? 

Musicalement, c’est une ode à la disco, à la pop et une ambiance festive. Il y a ce personnage qui doute autant dans des milieux festifs que quand il est seul chez lui. Tu peux être seul à la fin de la fête et ne pas kiffer car tu es rentré et tu as plusieurs interrogations qui te torture l’esprit. Tous ces doutes là, ces maux qui sont causés par une rupture ou une histoire un peu fâcheuse… Mais chacun interprète ce titre comme il le veut. Concernant le clip, la musique va être la ligne conductrice de l’image. On va construire une histoire cinématographique autour de la musique.

As-tu des projets à venir à la rentrée ?

Oui bien sur pour la rentrée. Cela fait un an qu’on travaille sur un nouvel EP avec ma maison de disque MFF avec qui j’ai signé l’année dernière. On reste sur la même direction mais on a donné un souffle plus musical, plus variété, avec des instruments tels que la batterie, la guitare et la basse. J’ai eu l’occasion d’enregistrer dans un studio incroyable qui nous permettait d’avoir tous ces outils. Ce nouvel EP sortira normalement en octobre. Avec un single en prime qui sortira accompagné d’un clip, en même temps que l’EP. De belles choses arrivent et on espère avoir plusieurs dates pour 2024-2025. On a déjà commencé à travailler dessus, le but est de partir un peu de Nice et d’aller s’exporter partout en France.

De quoi va parler ton prochain EP ? Peux-tu me le teaser un peu ?

C’est l’histoire d’une personne qui vit une rupture. C’est assez cliché et banal de le présenter comme ça mais cela va au-delà de ça, les gens pourront l’interpréter comme ils le veulent. Je ne parle pas d’amour concrètement, je parle de sentiments personnels qui évoquent quelque chose de cassée. Donc cela peut être une rupture, de l’amitié, cela peut être d’innombrables situation… On va de l’ombre vers la lumière. On sort grandi à la fin de cette histoire comme une nouvelle aventure sur les derniers morceaux. Enfin, cet EP sera composé de six titres.

Est-ce que tu as déjà fait des collaborations avec d’autres artistes ? 

Pas encore mais on a le souhait d’en faire un sur un morceau. J’aimerais beaucoup faire une collaboration. Il y a énormément d’artistes que j’apprécie et avec qui j’aimerais travailler. Plutôt un artiste français, que ce soit dans la variété française, dans la pop ou dans le rap.

J’imagine que pour toi la musique c’est aussi le partage du coup ? 

A fond ! Si le feeling passe, si humainement ça passe, c’est trop bien ! Je peux aimer la musique de quelqu’un mais si derrière en fait la personne est un peu mauvaise ou tu n’accroches pas, c’est un peu chiant. Collaborer, je pense que c’est avant tout une aventure humaine. Par exemple au cinéma, quand tu joues avec un comédien ou une comédienne, il faut qu’humainement derrière ça soit cool et ça passe. C’est un peu pareil concernant la musique.

Inès Fakche