En un an, le Festival de la Paille a pas mal évolué. Et en bien. Retour sur un week-end de fête intense, du camping jusqu’aux scènes…
Cette année, pour sa 17ème édition, le Festival de la Paille a réuni 24.000 festivaliers. Un événement à guichets fermés donc, situé sur les hauteurs de Métabief et qui d’année en année voit sa popularité grandir. Alors on s’est permis d’interpeller des gens au hasard pour savoir un peu ce qu’ils en pensaient… C’est là que nos joyeux cobayes se prêtent au jeu, tentent d’être sérieux une poignée de secondes et nous délivrent un message encourageant. Beaucoup d’entres-eux évoquent une organisation repensée et carrément efficace.
Moins d’attente pour boire un coup, plus facile de récupérer sa carte créditée en Papayous, plus difficile de franchir accidentellement la limite fatale « sortie définitive »… Niveau camping, les deux emplacements permettent de se retrouver entre potes sans pour autant s’entasser les uns sur les autres. Un sans-faute qui permet de profiter un maximum de la programmation…
Le mythe Matmatah, la puissance de Dub Inc
Exit les orages qui menaçaient le festival, c’est sous une météo idéale et sous une chaleur parfois écrasante que les artistes ont pu développer leur potentiel. Deux scènes, 18 prestations, de quoi découvrir de nouveaux talents ou s’émerveiller sur de vieux classiques. Le principe d’un festoch quoi.
Les deux grosses têtes d’affiche, Dub Inc et Matmatah, n’ont pas déçu. Mention spéciale au morceau « L’Apologie » qui a mis tout le monde d’accord. Dans un autre style, le rappeur Georgio a su mettre le feu à la grande scène, révisant ses titres à un public bien habitué à son flow et ses paroles pleines de convictions.
Les reprises de L.E.J, l’alliance rock-funk d’Almanak, la folie des Naive New Beaters, l’originalité de Director’s Cut, l’énergie de Marion Roch… et tout le talent de ceux qu’on n’a pas cité… Il y avait de tout, et surtout de quoi satisfaire chacun de ceux qui étaient venus dans un seul but : apprécier un peu de bonne musique et se vider la tête. À l’année prochaine.