Ce week-end avait lieu la troisième édition du Festival Lollapalooza à Paris. Deux jours de fêtes et de musiques à revivre avec aficia. Retour sur la première journée…
Depuis sa création en 2017 en France, l’Américain Lollapalooza est devenu un festival extrêmement prisé sur l’Hippodrome Paris Longchamp. On se souvient d’une programmation explosive lors de sa première édition, avec Depeche Mode, The Weeknd, Imagine Dragons, Lana Del Rey et DJ Snake en tête d’affiche. Cette année, la programmation était clairement en deçà, on l’avoue, mais qualitativement bonne. Et les 95.000 spectateurs étaient, semble-t-il, ravis du show !
Après avoir pris le temps de trier nos plus de 1.400 photos, d’être revenu dans le monde réel, il est temps pour nous de vous offrir un retour d’expérience. On commence avec le samedi 20 juillet, marqué par la présence d’OrelSan, Twenty One Pilots ou encore Martin Garrix !
De Gryffin à L.E.J.
Il faut dire qu’on a l’embarras du choix avec ses quatre scènes dispatchées sur l’ensemble du domaine. Dès le premier jour, on se pose sous la Perry’s Stage avec les sets de Prince Karma et Gryffin que l’on croise en sortie de scène ensuite. Puis, nous avons le choix entre Dynoro et L.E.J.
Rien que pour découvrir en live son nouveau « Mashup 2017 », c’est vers le groupe 100% féminin que nous nous sommes dirigés. Un ‘Mashup 2017’ ? Oui, « car il y a eu le Mashup 2015 en 2015, le Mashup 2016 en 2016, et le Mashup 2017 en 2019; nous sommes un groupe d’une grande logique » avoue Lucie à son public déjà nombreux alors qu’il n’est que 16h ! La pluie fait son entrée, déclenchant une brève hystérie, obligeant les frileux spectateurs à se réfugier sous un abri. Mais L.E.J ne se laisse pas faire : « Oh Paris, on vous rassure, même sous la pluie, on continuera de chanter pour vous ! ». Avalanche de tubes qu’il a l’habitude de jouer depuis maintenant trois ans sur scène, mais aussi petites exclusivités extraits d’un prochain album, L.E.J en, profite pour tester de nouvelles compos. Et ça se confirme, le public adhère !
Kodaline, Jain…
Une petite pause s’impose dans l’espace presse qui nous est réservé. On goûte les nouveaux cocktails du partenaire Coca-Cola à base de Rhum ou de Tequila ajouté à cela d’un zeste de citron ou de miel. Mais nos oreilles sont captées par la voix d’Emily Haines du groupe Metric sur la Main Stage 2, venu tout droit de Toronto. L’énergie est dingue, d’autant plus quand il joue son nouveau single « Risk ». Pas déçu d’avoir fait un léger détour !
Mais le plus lourd reste à venir. Il est 17h30 pétante quand Kodaline fait irruption sur la Main Stage 1. Tout de suite le tempo est donné avec « Follow The Fire » avant d’offrir ses ballades correspondant davantage à son univers pop. Le très charismatique Steve Garrigan nous subjugue avec sa guitare mais n’offre pas le spectacle espéré. On doit alors se tourner vers Skip The Use.
Direction la scène Alternative, à cinq bonnes minutes à pied. On arrive pour les 25 dernières minutes. Quelle claque ! Forcément, Mat Bastard est (déjà) torse nu. Cette bête de scène fait son révolutionnaire et rappelle que « Pendant longtemps, on était privé de faire ça en concert. Donc aujourd’hui, on continue de faire les connards ! », autrement dit, « On s’en fou des règles, on veut juste s’amuser et vous faire kiffer ! ». Le ton est donné. Le public saute, lève les bras sans relâche sur des chansons cultes comme « Ghost ». C’est aussi ça l’ambiance festival !
Retour sur la Main Stage 1. Oui, on marche beaucoup dans un aussi grand festival ! Arrive Jain. On avait hâte de l’admirer en live, oui car un phénomène français comme elle, ça s’admire ! On est aux premières loges. Elle paraît si simple, si contente d’être là. Ce petit bout de femme chante « Alright », « Makeba » que le public connaît sur le bout des lèvres et essaye un titre inédit appelé « Zombie », non commercialisé donc (mais cela ne saurait tarder). Jain rappelle que c’est « son dernier concert parisien de l’année après cinq ans de tournées non-stop » et alterne pop, hip-hop, électro, toujours accompagnée de son Pad. Un moment de fraîcheur qu’elle partage avec son public sur le fédérateur « Come ».
OrelSan, Kungs, Martin Garrix…
Petit moment de répit. On fait le tour des stands et des animations. Le stand Juice nous donne très envie, comme l’expérience proposé par Van’s, celle de montrer nos talents de plongeur de scène dans la fosse géante en mousse. Aussi, on serait bien aller recharger nos batteries à l’espace village offert par SEAT, mais ce service était loin d’être proposé à titre gracieux… Dommage !
On repart bière à la main à la conquête de celui que l’on surnomme ‘le rappeur à la mèche blanche’ : OrelSan. Forcément très attendu, le rappeur n’a pas failli à sa réputation… Il alterne chansons chill et second degrés (comme « Christophe ») et des titres plus dynamique comme « Basique » qui met tout le monde d’accord, ou « Épilogue ». Mais très vite, la fin approche. Il a du mal à quitter son public, alors il propose « La fête est finie ». Il termine en beauté avec « La terre est ronde » avant de mettre à nouveau le bordel avec « Basique » tout en déclarant : «Vous faites quoi ce soir ? Vous allez vous coucher ? Sautez avant de partir ».
Parce qu’on ne peut pas être partout, on rate les sets de Perry Farrell’s et de Kungs que l’on a déjà vu en Province, pour privilégier ceux qu’on ne verra peut-être qu’une fois dans notre vie : Twenty One Pilots. Tyler Joseph et Josh Dun font une belle entrée en matière. Flambeaux en feu, costumes jaunes pour rappeler l’identité du dernier opus, voiture enflammée en plein milieu de la scène, il manquait juste les fameux tubes. Ils arrivent un peu tardivement. Ils font monter les agents de sécurité sur scène et créent un instant décalé. Prévus ? Probablement ! Mais c’est drôle ! On savoure le moment épique sur « Radio Car » ou « Stressed Out », deux gros moments qui viennent s’ajouter aux confettis balancés à la fin du show, laissant place à Martin Garrix sur la scène d’à côté pour clôturer cette première journée.
Découvrez le live de « Car Radio » de Twenty One Pilots :
C’est la troisième fois que l’on voit Martin Garrix en France. Mais le spectacle offert vaut clairement le coup. Blessé suite à une mauvaise réception à la cheville lors d’un show début juin, le Néerlandais n’était alors que sur une jambe, l’autre dans le plâtre.
À défaut des jambes, c’est avec les bras que Martin Garrix lance plusieurs appels et entraîne le public dans un immense élan de partage et d’amour. Encore mieux, cela ne l’a pas empêché de nous régaler en jouant « Animals », « Summer Days » (sans Macklemore), « No Sleep » et finir en beauté avec « High On Life ». Tubes sur tubes. Un splendide feu d’artifices annonce l’arrivée d’une deuxième journée qui s’avérera tout aussi énorme, avec Clean Bandit, MØ, Nekfeu ou encore The Strokes. On vous donne rendez-vous demain pour la suite !
Découvrez un extrait du live de Martin Garrix :