Benjamin Biolay : nous avons écouté « Palermo Hollywood », son nouvel album…

Benjamin Biolay est de retour avec un huitième album studio joliment intitulé Palermo Hollywood. Un opus enregistré entre Buenos Aires et Paris, qu’aficia a écouté pour vous… Verdict !

En 2009, Benjamin Biolay avait séduit et trouvé son public avec l’album La Superbe. Malheureusement, la suite n’avait pas été à la hauteur avec Vengeance sorti en 2012 et l’album-hommage à Charles Trenet datant de l’an dernier. Mais le chanteur originaire de Villefranche-sur-Saône n’a pas dit son dernier mot et revient avec un huitième album, disponible dès le 22 avril, largement inspiré par l’Argentine, son pays d’adoption depuis une dizaine d’années, Buenos Aires et le quartier de Palermo Hollywood

Ce qui nous a bluffé sur ce nouvel opus, ce sont les instrumentalisations de la plupart des titres et la facilité du chanteur à s’imprégner des sonorités et des traditions musicales argentines. Dès le morceau éponyme qui ouvre l’album, on retrouve la voix grave et suave, ainsi que la plume poétique de Benjamin Biolay. Le tango et la cumbia de « Palermo Queens », les rythmes de bossa-nova de « La Débandade » et les cuivres de « Ressources humaines », nous offrent des visions, telles des cartes postales, des rues de la capitale argentine et de l’Amérique du Sud. Les titres acoustiques, « Palermo Spleen » et « Ballade française » sont comme des pauses dans l’espace et dans le temps….N’oublions pas, également, que Benjamin Biolay reste un éternel séducteur et sur « Miss Miss », il nous offre une belle déclaration d’amour avec les mots et les notes de guitare dont lui seul à le secret. Amateur de football, il ne pouvait pas non plus passer à côté d’un des personnages emblématiques de la culture du ballon rond argentin, Maradonna. Sur la chanson « Borges Futbol Club », où l’on retrouve la voix de la soprano Valérie Gabail, on entend un commentaire sur le but marqué par « Diegoal » durant le match historique contre l’Angleterre en 1986. Sur « Pas sommeil », le chanteur a posé la voix de l’écrivain Jorge Luis Borges sur un texte parlant d’une longue nuit d’insomnie, une « nuit qui pourrait être une nuit de lecture »…

Écoutez Palermo Hollywood, le nouvel album de Benjamin Biolay :