Arcadian en interview : “Ce nouvel album, c’est notre ADN avec une certaine évolution !”

À l’occasion de la sortie de son nouvel album Marche ou rêve, nous avons eu le plaisir d’échanger avec Arcadian. Rencontre sur aficia…

C’est demain que le trio Arcadian fera son retour dans les bacs. Après le joli succès rencontré avec son premier opus récompensé par un Disque d’Or, il remet une dose de bonnes énergies et de bonne humeur avec Marche ou rêve, déjà porté par les singles “Bonjour merci” et “Petit à petit”.

Plus qu’une simple devise, ce nom d’album promet aussi une nette évolution d’un point de vu musical. Autour d’un bel échange, similaire à une discussion entre amis, on a beaucoup blagué, mais aussi évoqué la notoriété grandissante des trois garçons. Et comment ne pas parler musique avec l’arrivée de ce nouvel album !

Arcadian : l’interview…

Il s’en est passé des choses depuis notre dernière rencontre en 2016. Comment résumeriez-vous vos trois dernières années ?

Yoann : Pour faire bref, on a fait une tournée de 130 dates, l’album a été Disque d’Or, donc cela a été un petit succès pour nous. On est très contents de ça. Et désormais, ça fait un an que la tournée s’est achevée. Ça fait huit mois qu’on travaille sur ce nouvel album, et la tournée commence dans la foulée. C’est un résumé très concis (Rires) !

Trois ans plus tard, on est toujours les mêmes

Arcadian

Florentin : Disons que depuis nos débuts, on tenait vraiment à sortir ce premier album parce que c’était comme un rêve de gosses pour nous. On a eu cette chance-là, on l’a saisi et c’est formidable que cela fonctionne ! Ce qui a été le plus fou c’est d’aller à la rencontre de notre public partout en France, en Suisse et en Belgique. On a un public super fidèle et ça nous touche. Alors oui, on a la fatigue cumulée aujourd’hui, mais c’est tellement excitant de sortir un deuxième album. On espère que cela durera !

Comment avez vous vécu cette soudaine notoriété ?

Yoann : On a pris des chevilles ÉNORMES ! (Rires)

Jérôme : En vrai, cela ne change pas tellement. Oui, on a plus de travail, on est plus fatigués, les concerts sont plus cools, les gens sont toujours aussi gentils et plus nombreux, mais nous, dans le fond, on est toujours les mêmes. On a une chanson qui s’appelle comme ça d’ailleurs dans l’album. Mais c’est vrai qu’on a toujours la même façon de travailler, on s’entend toujours aussi bien, et puis on garde les pieds sur terre. On est trois donc ça aide beaucoup, d’une part. D’autre part, parce qu’on est très bien entourés aussi, et c’est vrai que notre public est formidable, on n’a pas à se plaindre ! On garde nos petits rituels aussi !

Quels sont les meilleurs moments que vous passez, à composer en studio, ou lorsque vous êtes en live ?

Ensemble : En live !

Florentin : Mais le studio est important pour le live d’après. D’ailleurs cet album-là, on l’a pensé pour le live.

Donc vous prétendez davantage être des artistes live que studio ?

Ensemble : À 100% 

Jérôme : Mais attention, cela ne veut pas dire qu’on n’aime pas le studio. Au contraire !  Ce n’est pas une corvée du tout. C’est génial de créer de nouvelles chansons. On a commencé dans le métropolitain à Paris c’est aussi pour ça.

Florentin : Être en direct avec le public, sans intermédiaire, c’est ça le plus chouette ! Il n’y a pas la chaîne-Hifi, de lecteur CD entre les deux, c’est vraiment du direct.

(Re)découvrez « Bonjour merci » d’Arcadian :

Quelle est votre plus grande fierté aujourd’hui ?

On avait la petite pression de faire encore mieux !

Arcadian

Yoann : Je parle au nom de nous trois je pense, ce serait la chanson “Ton combat” car c’est celle qui a le plus touché le public, c’est celle qui revient le plus souvent auprès du public. C’est la plus connue. Ça c’est pour le côté musical. Après, on est fiers de notre parcours. Comme l’a dit Jérôme, on vient de la rue donc on a commencé au plus bas et on est contents de le faire avec notre équipe dans de grandes salles. Même si ça s’arrête maintenant, on aura vécu ça ! 

Florentin : L’autre petite fierté, c’est qu’avec ce nouvel album, on a fabriqué des vinyles (rires). Avoir le vinyle entre les mains ça fait vraiment bizarre et c’était notre rêve de gosses aussi ! 

Cet été vous vous êtes rendus à Cuba. C’était exclusivement pour le tournage du clip « Petit à petit » ?

Jérome : (Rires) On n’a pas eu beaucoup de temps libres, parce que durant les tournages, il faut optimiser le temps sur place. Mais étant donné qu’on a été efficace, on a eu une journée de visite. On avait un guide qui connaissait très bien La Havane qui nous a raconté pas mal de choses. On a été logés chez l’habitant, on a mieux compris l’histoire du pays… c’était vraiment cool !

Parlons de votre nouvel album. Si vous deviez le présenter au public, que diriez-vous en priorité ?

On avait une centaine de chansons de prêtes !

Arcadian

Jérome : Il y a beaucoup de voix, ça reste vraiment très pop ! On a gardé l’ADN du premier album avec bien évidemment un petit niveau en plus au niveau des textes et de la musicalité. Il y a pas mal de cordes sur cet album, d’où l’ajout de deux musiciens sur la tournée. Au niveau des messages que l’on veut faire passer, on parle toujours d’amitié, d’espoir et d’amour. Mêlé à tout ça, on a essayé de faire quelques chansons où l’on se confie davantage, où chacun d’entre nous a un temps de paroles pour se livrer sur des sujets qui nous sont plus personnels. 

Donc si je résume bien, cet album est plus musical, plus mature et plus personnel ? 

Jérôme : On a aussi eu beaucoup plus de temps pour le faire. On s’est vraiment donné à fond. On a pris le temps qu’il fallait pour faire cet album comme on voulait. 

Yoann : On a compté, on avait 140 chansons lorsqu’on a fait le choix, en huit mois. Après, il n’y a pas que nous qui composons. On travaille avec des auteurs et des compositeurs. Mais voilà. Ça te donne une idée de l’ampleur ! C’est vrai que quand on fait un premier album qui fonctionne bien, on se met un peu une pression pour faire encore mieux sur le prochain et c’est pour ça qu’on a pris le temps. 

(Re)découvrez « Petit à petit » d’Arcadian :

Est-ce qu’on sera amené à effleurer des sonorités rock, ou électro sur cet album, ou restez-vous uniquement sur de la pop ? 

Yoann : On a toujours été dans la trap nous ! (Rires) 

Jérôme : Non, globalement, ça reste le même style, ça reste Arcadian. Il y a toujours beaucoup d’harmonies vocales. On varie peut-être un peu plus entre la chanson française et deux trois sonorités rock, mais ça reste essentiellement pop. 

Florentin : En fait, le fait d’avoir trois influences différentes, on a cette liberté d’aller piocher un peu partout. Dans l’album, il y a une chanson où c’est un peu rappé, une autre où ça part un peu en salsa, une autre où c’est une ballade, une autre plus folk… mais tout ça avec notre ADN. 

Des reprises sur cet album ?

Yoann : Non, pas de reprises, 100% compos ! Pas de featurings non plus !

Mince, c’était la question suivante (Rires) !

Yoann : On se doute ! On est déjà trois, et c’est galère ! On voulait vraiment se concentrer sur le concept Arcadian au sein de cet album. On a des amis qui sont artistes aussi, qui nous ont proposé de travailler avec nous, mais on n’a pas eu cette évidence. On voulait pas faire un feat pour un feat !

Jérôme : Et puis question timing aussi, ce n’est jamais évident. Quand on est en studio, ils peuvent très bien déjà être en promo ou en tournée. Il faut un timing hyper souple pour que les deux parties s’y retrouvent en fait. 

Vous faites beaucoup de promos, des plateaux TV, vous êtes amenés à rencontrer beaucoup d’artistes, c’est aussi pour faciliter les échanges j’imagine ?

Yoann : Oui, encore actuellement on travaille sur un projet dont on ne peut rien te dire, mais ce travail d’échanges avec les autres, c’est important.