Depuis les coulisses du Rose Festival, Julien Granel s’est confié à nous le temps d’une interview flash. Les dates qui s’enchaînent, l’engouement du public, l’artiste dresse un premier bilan de sa folle saison des festivals 2023.
Comme nous, Julien Granel était au Rose Festival. À cette occasion, juste avant son set, nous avons tenu à le rencontrer afin d’aborder avec lui un premier bilan de sa saison des festivals. Ni une ni deux, nous partîmes en quête du landais à travers les couloirs de l’événement toulousain. Notre quête ne fut pas longue, l’artiste ayant laissé échapper quelques plumes de flamand rose sous l’encolure de sa loge….
Julien Granel, l’interview flash :
1. On est en septembre, on te recroise encore sur un festival, décidément tu ne t’arrêtes pas ! Cette saison d’été 2023, comment s’est-elle passée ? Dans quel état es-tu ?
Cette saison des festivals pour moi elle était folle ! On a fait plus d’une trentaine de dates, donc je crois que techniquement, on est le projet qui a le plus tourné cet été. Et c’était fou ! Je me demande même parfois comment on a tenu, avec des 4 voire 5 shows par semaine. Mais ça a glissé tout seul, on est encore debout, c’est le principal ! (rires).
2. Sur scène, tu célèbres notamment ton album Cooleur, quels ont été les retours public vis-à-vis de ce projet ?
Honnêtement, c’était évolutif. Certaines personnes nous suivaient sur les dates, en parlaient autour d’elles… Donc ça a été une vraie rencontre. J’ai vraiment ce ressenti qu’une partie de l’album a pris vie au moment de cette tournée d’été.
Chaque date, c’était une surprise pour moi. Le projet prenait en puissance, je sentais l’énergie des personnes qui grandissait peu importe l’horaire où on passait. En fait, je crois qu’avant de me voir, le public s’attend pas à ce format de concert, très fou, très vivant, très engagé physiquement… Les festivals c’est justement l’occasion de casser cette barrière, d’aller voir des artistes par curiosité donc je crois que ça nous a fait beaucoup de bien. Le public a osé le show et en a parlé autour de lui. C’était comme une grande fête, on a atteint des sommets d’énergie qui étaient assez fous.
3. Tu t’apprêtes à jouer au Rose Festival, dans quel état d’esprit tu es avant de jouer à cet événement ?
Ce Rose, il a un saveur toute particulière. C’est le festival de potes, un bel accomplissement de Flo et Oli. Je suis trop content d’être là, avec des amis, de la famille, d’être au milieu d’une si belle programmation, ce show s’annonce mémorable. J’étais dans la foule par curiosité la veille, je crois que le public veut en découdre.
Ps : Disiz et Gazo, sur scène, c’est vraiment quelque chose !
4. D’ailleurs, ce public toulousain, cette ville, tu en penses quoi ?
Moi j’adore ce public toulousain et je dis pas ça pour la comm ! J’ai toujours était reçu comme un fou ici. J’ai découvert la ville par deux zenith aux côtés d’Angèle. Ensuite, j’ai pu la tester en solo depuis le Connexion ou encore le Bikini. Il y a une ferveur, une chaleur, le sud-ouest est très très chaud.
« Les festivals c’est justement l’occasion de casser cette barrière, d’aller voir des artistes par curiosité »
Julien Granel, depuis le Rose festival.
5. Et enfin, quelle suite se dessine pour toi maintenant cet été terminé ? Un peu de repos pour Julien Granel ?
Du repos ? Il en faudrait j’avoue ! Mais on tourne jusqu’en décembre avec au moins une date par semaine. Donc là, on continue le rush, on profite de l’énergie d’été pour continuer cet hiver et aller jusqu’à la cloture de cette année folle. Puis, viendra le moment de retourner en studio pour préparer la suite.
À lire aussi :
Photos : Maxime Duhamel ; m.duhamelpro@gmail.com
