Joseph Kamel - Miroirs - DR
Joseph Kamel - Miroirs - DR

Joseph Kamel en interview ‘sans filtre’ : “Cet album c’est 2 ans de chansons qui résument 15 ans de ma vie”

Joseph Kamel a proposé son tout premier album Miroirs le 27 octobre dernier. Nominé aux NRJ Music Awards, il se confie dans une interview ‘sans filtre’ pour aficia.

Le tout premier album de Joseph Kamel vient de sortir dans les bacs ! Miroirs comporte treize titres, treize reflets et émotions de la vie du jeune artiste. Dans cet opus, on retrouve la collaboration tant attendue avec Julien Doré. Après avoir réalisé les premiers parties de la tournée des Zénith du chanteur, ils ont travaillé ensemble pour réaliser le titre “Beau”. Joseph Kamel nous raconte son histoire et nous plonge dans les coulisses de son premier album au cours d’une interview.

Joseph Kamel, l’interview ‘sans filtre’ :

Pourrais-tu te présenter pour les personnes qui ne te connaîtraient pas encore ?

Je m’appelle Joseph Kamel, je suis un auteur compositeur interprète de 27 ans. C’est toujours dur de trouver les termes exacts pour se présenter (rires). Je dirais que je poursuis le rêve depuis petit, d’écrire des chansons qui résonnent à la fois chez moi et chez les autres. J’ai la chance depuis maintenant deux ans, d’avoir de plus en plus de personnes qui m’écoutent. Je suis vraiment heureux.

Tu t’es fait notamment remarquer lors de l’émission The Artist, en première partie des Zéniths de Julien Doré et dans la sélection radar Spotify 2023. Penses-tu que ces différents éléments ont permis de donner un coup de pouce à ta carrière voire à la propulser ?

Évidemment, ça a été trois choses totalement différentes mais chacun de ces moments ont permis à ces chansons d’arriver dans plus d’oreilles. J’ai pu faire pas mal de rencontres grâce à ça et cela a eu un véritable effet boule de neige. Une émission TV qui en entraîne une autre, des gens m’écoutent sur Spotify puis Julien Doré me découvre et m’invite en première partie de ses Zénith ! Mon but est de donner de l’élan pour que cette boule de neige s’arrête le plus tard possible. 

Tu as participé à l’émission ‘Taratata’ en live le 29 septembre dernier pour promouvoir ton premier EP et chanter le titre phare “Celui qui part”. Qu’est-ce que ça représente pour toi ?

C’était une expérience folle ! Je crois que pour tous les artistes français, Taratata fait partie des symboles. Je sais que dans ma tête il y en avait plusieurs dont certains que j’ai eu la chance de réaliser comme dire :“Bonsoir Bercy” grâce à Julien Doré. Mais aussi quand Nagui a montré mon album à la caméra lors de Taratata et mon prénom en lettres rouges à l’Olympia. Pour moi c’était encore plus symbolique car j’ai grandi en Egypte et Taratata c’était sur TV5 Monde à l’époque et mon papa me montrait Nagui en me disant :“Tu vois c’est un égyptien qui parle français comme toi”. 

Tout est bon à prendre et tout ce qui m’entoure peut se retrouver dans ma musique à un moment donné. 

Joseph kamel, exclusivité aficia

Ton dernier single “Celui qui part” est sorti en juin dernier. Ton texte est assez poignant mais la mélodie est très rythmée. Pourquoi avoir choisi de faire ça et qu’as tu raconté dans ce morceau ?

Quand je chante dans Celui qui part” :“Je serai partout où tu veux si tu veux bien de moi et si t’as trouvé mieux je veux le voir avec toi”, c’est un message d’espoir. Pour moi, dire au revoir ne signifie pas une déchirure absolue ou la fin d’un livre. C’est un nouveau pas, un nouveau départ, une nouvelle façon de vivre. Donc je suis arrivé avec ce thème qui bouillonnait un peu en moi depuis le début pour diverses raisons. Ce morceau fait écho à des histoires familiales, d’amour et de potes que j’ai pu vivre. Au moment de le mettre en musique je n’avais pas envie de faire quelque chose de triste. Je voyais l’instrumental derrière comme une locomotive qui nous emmène vers cet espoir de se revoir. 

Tu vas peut-être du moins je l’espère pour toi franchir le million de vues sur le clip officiel du single. C’est très encourageant pour la suite non ?

C’est particulier car ce sont des chiffres qui veulent dire beaucoup et lorsqu’ils sont annoncés, je ressens beaucoup de fierté de me dire qu’il y a eu un million de vues. Pour autant, derrière chacune des annonces de chiffres que j’ai pu avoir même si elle a été superbe à vivre, je me suis rendue compte que ce n’était pas en poursuivant ça que j’allais m’épanouir. Je suis hyper heureux à chaque fois de la signification mais j’essaye de ne pas trop y accorder d’importance. À mon avis, ça va très vite d’avoir la joie du premier million et d’être directement dans une espèce d’obsession du deuxième. Je remercie mon public et je suis très reconnaissant envers eux. 

Découvrez le clip de “Celui qui part” de Joseph Kamel :

Tu as passé une partie de ton enfance au Caire. Est-ce qu’aujourd’hui c’est une source d’inspiration pour toi ?

Oui ça l’est toujours. J’aurai dû mal à dire qu’il y a des sonorités égyptiennes dans ce que je fais. Ma musique en est assez éloigné, ce sont des codes qui sont très différents. J’ai grandi dans une famille où je parlais français avec ma maman, arabe avec mon papa et entre eux ils parlaient anglais. On était dans ce partage et grâce à cette pluralité, j’ai reçu beaucoup d’influences diverses avec lesquelles j’ai grandi et qui ont un impact sur ce que je fais aujourd’hui. Tout est bon à prendre et tout ce qui m’entoure peut se retrouver dans ma musique à un moment donné. 

Ton premier album Miroirs paraît le 27 octobre dernier, peux-tu nous en dire plus sur son contenu et son histoire ?

Cet album, c’est deux ans de travail et de chansons qui résument quinze ans de vie. Je l’ai appelé Miroirs car dans chaque titre j’ai l’impression de voir un reflet, une partie de moi et j’avais aussi envie que chacune des titres soient un peu un miroir pour les gens, dans lequel il se retrouve. L’opus parle des rencontres, des au-revoir, des histoires que l’on a vécu, des amitiés, des questions que j’ai pu avoir et tout se retrouve là-dedans, dans ces miroirs. J’aime bien dire que mes chansons ne sont pas mon vécu mais plutôt mes émotions. Tout n’est pas autobiographique dans le sens où je ne raconte pas les histoires de A à Z. Par contre, je n’évoque que les émotions que j’ai pu connaître. Parfois, certaines chansons me parlent après les avoir écrites. 

Tu est nommé au NRJ Music Awards en tant que révélation masculine francophone de l’année. Qu’est ce que ça représente pour toi ? 

C’est complètement fou ! J’ai encore du mal à réaliser et pour l’instant je ne me pose que des questions extrêmement pratiques. Par exemple, je me dis qu’il va falloir que je trouve un costume à ma taille (rires). Ce qui est beau dans les NRJ Music Awards c’est que le public choisit donc tout est entre leurs mains. Alors chers lecteurs d’aficia, votez pour moi ! 

Ecoutez le dernier album Miroirs de Joseph Kamel :

Inès Fakche