Loïc Nottet en interview : “Le nouvel album est bel et bien terminé depuis le mois d’août”

À l’occasion de la sortie du court-métrage et de l’EP Candy, Loïc Nottet s’est confié à aficia à propos de ce nouveau projet. Il a également parlé de son prochain album et de ses concerts à venir…

En attendant la sortie d’un second album très attendu, Loïc Nottet a décidé de revenir dans la lumière avec un projet qu’il prépare depuis de longs mois et qui lui tient particulièrement à cœur.

Disponible depuis aujourd’hui, ‘Candy’ est un court-métrage musical dans lequel le chanteur belge tient le rôle principal, celui du clown du clip de “Doctor”, et dont les titres sont rassemblés sur un tout nouvel EP portant le même nom. Un sujet que nous avons longuement abordé dans une interview durant laquelle nous avons aussi parlé de son prochain album et de sa tournée…

Loïc Nottet : l’interview…

Tu reviens avec ‘Candy’ qui comprend un nouvel EP et un court-métrage musical, peux-tu nous parler de la genèse de ce projet sur lequel tu travailles depuis un an ?

Loïc Nottet - Candy - Poster

Il est vrai que c’est un gros projet que j’ai en tête depuis pas mal de temps parce que je suis un grand fan d’Halloween. J’ai toujours rêvé de mettre en place un projet pour cette fête. J’ai eu une sorte de déclic quand je suis allé voir ‘Mary Poppins Returns’, la nouvelle version du dessin animé qui a été réalisée par Rob Marshall et que Disney a dévoilé l’année dernière. À la base, je ne suis pas un énorme fan de comédies musicales mais j’ai énormément aimé le film, les costumes, les couleurs, les décors, les danses… C’était un projet de ce type que je voulais faire ! Je voulais partir sur un court-métrage comédie musicale sur le thème d’Halloween avec comme références des œuvres comme ‘Mary Poppins’, le film ‘Ça’ dont le second volet est sorti il y a quelques semaines. En termes de visuels et de couleurs, je voulais que ça ressemble à ça.

J’ai commencé à composer les titres de mon côté, à écrire l’histoire et à dessiner les croquis et les costumes car je me suis occupé de designer les costumes. Ensuite, nous avons cherché une équipe de production avec le réalisateur qui est venu m’aider pour l’écriture de la narration pour que nous puissions retranscrire les moindres détails. Pour que ça fonctionne visuellement, il a fallu faire des modifications. Toutes ces étapes ont duré plusieurs mois. Il y a aussi eu les repérages sur place avec le travail sur les lumières, la position des caméras, l’espace. Les étapes finales ont été le casting, les répétitions avec les danseurs… L’ensemble de toutes ces séances de travail a représenté six mois et le projet dans sa totalité a bien pris un an pour moi.

‘CANDY’ 🍭

Loïc Nottet fête Halloween. Et c’est effrayant !

Tu as abordé ton implication dans ce projet avec la création des costumes. Tu es un jeune artiste qui continue à construire sa carrière. Avais-tu une certaine pression lorsque tu travaillais dessus ?

‘Candy’ est un projet que j’avais vraiment envie de faire donc je me suis dit “Lo’, fais-le pour toi ! Et si ça te plait, on verra si ça plaira aux autres… Mais fais-le d’abord pour toi, amuse-toi, vas au bout de ton délire !”. Cette façon de voir ce projet m’a permis de travailler sans trop de pression, de le mener à bien et de me consacrer à 200% sur la création. Tout ça sort dans quelques heures, nous avons fait déjà quelques avant-premières et la pression elle se fait surtout dans ces dernières heures d’attente.

Dans le court-métrage musical, tu reprends le rôle du clown que tu avais dans le clip de “Doctor”. Était-ce une volonté de ta part d’approfondir sa personnalité et de raconter son histoire ?

Effectivement, j’avais vraiment envie de creuser ce personnage à fond car je l’aime bien et qu’il m’a énormément inspiré. J’ai eu envie de chercher dans son passé et de lui écrire une histoire. J’ai voulu fusionner son destin avec l’histoire d’‘Hansel et Gretel’ car j’aime beaucoup ‘Les Contes des frères Grimm’ depuis que je suis tout petit. Pour moi, ça correspond vraiment à l’image que j’ai d’Halloween. Cette fête ce ne sont pas que des zombies et du sang selon moi. Je n’aime pas du tout cette vision. Par contre, si on me parle de maison en bonbons avec une sorcière, des sucres d’orge géants ou des gâteaux empoisonnés, ça va beaucoup plus me parler. C’est beaucoup plus beau et poétique. Je préfère ça à l’Halloween trash.

‘Doctor’ : le clip !

Précédemment tu as cité des références qui ont inspiré ‘Candy’ et j’en ai vu une autre en regardant le court-métrage. Nous parlons beaucoup de ‘The Jocker’ en ce moment et j’ai retrouvé des ressemblances notamment dans la scène d’ouverture… Ce personnage t-a-t-il également inspiré pour ton clown ?

Ce qui est assez fou avec ‘The Jocker’, c’est que nous avons tourné le court-métrage alors que le film n’était pas encore sorti. Jamais je ne dirai que j’ai le talent immense de Joaquin Phoenix qui a des facultés d’interprétation remarquables mais c’est vrai que nous avons eu les mêmes directions dans nos intentions. C’était assez drôle de voir cette interprétation. Nous avons eu l’impression de voir le Jocker bébé.

Pour parler un peu de ton prochain album, aurais-tu de nouveaux détails à partager à ce sujet ?

Loïc Nottet - DR

Je peux t’annoncer qu’il est bel et bien terminé depuis le mois d’août. Nous avons déjà commencé à le présenter sur scène avec deux shows. En Belgique, nous avons présenter le show avec les danseurs, la projection et le décor. Les gens ont eu de très bonnes réactions par rapport aux nouvelles chansons. Après la date à Bruxelles, j’ai eu énormément de messages dans lesquels les gens se sont montrés très emballés et ont dit que ce futur album était encore meilleur que Selfocracy. Ils m’ont aussi dit qu’ils avaient dansé, pleuré et qu’ils étaient passés par plein d’émotions différentes. L’ambiance était dingue ! Ensuite, nous avons présenté les nouvelles chansons lors d’un concert, vendredi dernier, à la salle Pleyel. Les réactions ont été identiques ! Ça m’a fait énormément de bien de l’entendre…

J’ai cru comprendre que ce prochain album sera bien différent de Selfocracy, peux-tu nous dire quelques mots sur sa création ?

Tous les titres que j’ai composés, je l’ai fait quand j’avais des humeurs différentes. Il y avait des jours où j’étais vraiment festif durant lesquels je me souviens avoir composé une chanson un peu plus funk. Un autre où j’étais plus triste et j’ai composé “29”. Encore un autre où j’étais dans un mood séducteur où le résultat a été plutôt latino. Je suis vraiment passé par plein d’émotions différentes durant l’année où j’ai composé l’album et indirectement elles se ressentent dans l’album. Nous sommes face à un album qui est très éclectique au niveau des sons et des styles de chansons.

L’année prochaine, tu vas revenir pour une série de concerts en France. Les artistes parlent souvent du public français comme un public spécial… Que représente le public français pour toi ?

Je trouve que le public français est un public qui a besoin, dans un premier temps, d’observer. Vous prenez plus le temps de temps de tout observer pour pouvoir apporter une critique un peu plus rigoureuse. Personnellement, je fais pareil et je trouve que c’est tout à votre honneur. Tandis qu’en Belgique, nous sommes festifs peu importe ce que nous chantons. Il est vrai que vous aussi dès que vous faites la fête, vous ne faites pas semblant. Durant mes concerts, il y a des moments où j’ai demandé à tout le monde de se lever pour danser et tout le monde l’a fait. Je trouve que les deux publics sont vraiment géniaux et je n’ai pas de préférence. Ce sont des manières différentes d’aborder et de ressentir un concert mais les deux sont légitimes. Je prends autant de plaisir à faire un concert à Bruxelles qu’à Paris.

LOÏC NOTTET

sa playlist exclusive !