C’est une Juliette Armanet à la fois sensible, sincère et survoltée qui a mené d’une main de maître son concert aux Nuits de Fourvière hier soir. aficia y était et vous raconte tout !
L’ambiance sentait bon l’été et les vacances hier soir aux Nuits de Fourvière. Les gradins et l’orchestre vieux de plus de 2.000 ans étaient bien remplis et la foule attendait patiemment sa nouvelle Petite amie le temps d’une soirée… Avant ça, c’est avec sa jeunesse et sa fougue que le groupe Moodoïd a tenté de chauffer l’assemblée venue voir Juliette Armanet. Malgré la bonne volonté de Pablo Padovani et ses amis, le public n’attendait que la belle et a eu du mal à rentrer dans leur univers. Un petit sursaut a tout de même eu lieu lorsque le jazzman Jean-Marc Padovani, père du chanteur, a fait son apparition sur scène pour accompagner le groupe le temps de quelques titres. Malheureusement insuffisant pour combler le public plus que pressé d’assister à un concert qui s’annonçait grandiose…
Après un changement de scène et l’installation du petit piano de Juliette au milieu de la scène et entouré des autres instruments, le moment tant attendu est arrivé. Alors qu’un extrait de « Controversy » de Prince réveillait le public, les musiciens devançaient la chanteuse qui avait annoncé plus tôt dans la journée sur son compte Instagram que la scène de Fourvière et ses colonnes en marbre millénaires étaient « le plus beau décor du monde »… Tout ce beau monde annonçait une soirée riche en amour, rire et bonne humeur ! Assise à son piano et vêtue d’une tenue argentée, elle a entamé sa setlist avec les titres « Manque d’amour », « La Carte postale » et « L’Indien » avec lequel elle nous décochait une flèche en plein cœur…
Pour « Alexandre », elle respectait la tradition en faisant monter un jeune homme prénommé comme sa chanson et le faisait s’asseoir à côté d’elle pour un moment rempli de tendresse… Ce que l’on aime chez Juliette Armanet c’est cette spontanéité à partager tout ce qu’elle ressent ! Un trait de caractère qui a ponctué la soirée à travers des mimiques, des blagues et même des excuses lorsqu’elle s’interrompait, émue, au beau milieu de « Sous la pluie » alors que le concert d’hier soir était l’objet d’une captation vidéo.
Juliette Armanet sait aussi être survoltée et festive durant ses concerts. Comme quand elle transforme la scène, l’orchestre et les gradins en dancefloor grâce à une boule à facettes géante et qu’elle fait danser tout le monde avec « Un samedi soir dans l’histoire ». Et que ce serait un concert de la chanteuse nordiste sans sa reprise personnelle et en français du tube « I Feel It Coming » ? On ne peut qu’aimer ce genre de soirée où l’on danse, on chante et l’on rit (beaucoup) !