Sérievore S.2 E.5 : ‘Deadly Class’ avec The Cure, Duran Duran, INXS…

Chaque semaine aficia se penche sur l’univers musical d’une série… Cette semaine c’est ‘Deadly Class’ qui est à l’affiche !

Pour notre deuxième saison, après ‘Elite’, ‘The Umbrella Academy’, ‘The Magicians’, ‘Burden Of Truth’, découvrons une école un peu particulière avec ‘Deadly Class’. Produite notamment par les frères Anthony et Joe Russo (‘Captain America’, ‘Avengers’, ‘Ant-Man’…), la série adapte les comics créés par Rick Remender et Wesley Craig pour la chaîne Syfy.

Deadly Class

Marcus Lopez Arguello (Benjamin Wadsworth) est un adolescent traumatisé, hanté par le souvenir du meurtre de ses parents. Ils furent tués par un psychopathe relâché d’un institut psychiatrique ayant fermé pour cause de coupes budgétaires gouvernementales. Recherché par la police qui l’accuse d’avoir incendié l’orphelinat qui l’avait recueilli, causant la mort de nombreux enfants, Marcus erre dans les rues de San Francisco et se cache parmi les sans-abris.

Alors qu’il allait se faire arrêter, il est secouru par quatre adolescents et recruté pour intégrer la King’s Dominion. Une école, dirigée d’une main de fer par Maître Lin (Benedict Wong), aux méthodes d’enseignements impitoyables qui éduque et apprend aux enfants des plus grands criminels du monde à devenir eux-mêmes de parfaits tueurs. Un lieu où se côtoient assassins, psychopathes, cartels de drogues mexicain, yakuzas, gangs de rues noirs, suprématistes blancs, mafia russe ou encore une bande de punks et gothiques rebelles et asociaux.

Marcus va alors devoir évoluer dans ce microcosme cruel et sans pitié où tous les coups sont permis, sauf de se faire prendre, et où chaque jour est une survie. Marcus y voit cependant l’opportunité de réaliser son rêve, celui de vouloir assassiner le président Reagan dont il accuse la politique de restrictions budgétaires d’être à l’origine de la mort de ses parents.

‘Deadly Class’ est une série atypique et originale qui se démarque des séries dites ados traditionnelles. Ici, chaque actes ou mots, chaque amitié ou inimitié, chaque relation ou liaison peut vous coûter la vie. Et dans cette vie scolaire en vase clos couplée aux remous de la vie adolescente les occasions ne manquent pas.

Une bande son qui déchire

Située en 1987, en plein cœur des années Reagan, ‘Deadly Class’ se démarque aussi par sa bande son. Mais à l’inverse d’un ‘Stranger Things’ s’appuyant sur la pop culture de cette décennie, ‘Deadly Class’ s’appuie sur une ambiance sonore punk, rock, new wave et nous replonge ainsi dans la contre-culture musicale des années fin 70 et 80.

À l’image des castes de la King’s Dominion, les années 80 ont aussi vu se côtoyer différents courants et styles musicaux qui ont connus leurs heures de gloires à cette période. Des courants musicaux qui furent l’expression de la rébellion d’une partie de la jeunesse en mal-être, en manque de repères et d’un certain rejet de la société pour écrire ses propres codes à travers la musique.

 ‘Deadly Class’ nous offre ainsi certains titres emblématiques de l’époque et des formations passées depuis à la postérité. On retrouve ainsi l’ambiance punk de Dead Kennedys avec « Holiday In Colombia », Descendents et « In Love This Way » ou The Damned pour « Melody Lee ». Côté new wave les références sont là avec The Cure et « In Between Days », Duran Duran avec « Girls On Film », Depeche Mode et « Behind The Wheel » ou encore INXS et son tube « Original Sin ». On retrouve aussi avec plaisir le hit de Plastic Bertrand « Ça plane pour moi » qui aura fait toute sa carrière. On y ajoute une pincée de ska avec Madness pour « Our House » et de metal avec Iron Maiden et « Wasted Years » et on obtient une playlist qui déchire.

Alors accrochez-vous à vos écouteurs et c’est parti pour une plongée qui va vous coller autant de décibels que de souvenirs.

Découvrez l’épisode 5 de notre seconde saison de ‘Sérievore’ by aficia :