Petit Biscuit ©Jonathan Bertin
Petit Biscuit ©Jonathan Bertin

Petit Biscuit en interview ‘Flash’ : “Le sport, c’est comme la musique, je peux y passer des heures !”

Petit Biscuit sera de retour prochainement avec avec un troisième album. Nous l’avons croisé cet été et lui avons posé 5 questions autour de “Sunset Lover” et son évolution physique… 

Il a fait partie des artistes les plus programmés en festival cet été ! Petit Biscuit était de retour avec de nouvelles musiques, un nouveau show, et un nouveau physique ! Mais pour le grand public, Petit Biscuit, c’est surtout un hit : “Sunset Lover” ! Nous avons ainsi dirigé notre interview ‘Flash’ là-dessus, et nous vous dévoilerons la suite au cours d’une interview plus longue au moment de la publication de ce tant attendu troisième album !  Voici donc nos 5 questions pour Petit Biscuit !

Petit Biscuit en interview ‘Flash’ : 

1 Bonjour Mehdi ! Je souhaite pour commencer revenir sur l’inévitable “Sunset Lover”, ton premier succès. Il fait partie des titres électro les plus écoutés encore aujourd’hui et toujours beaucoup placés en story sur Instagram. Est-ce encore un titre que tu apprécies de jouer ou d’entendre  ?

“Sunset Lover” fait partie de mes titres favoris quand je le joue en live parce que je sens l’amour qu’ont les gens pour ce titre. Il y a une sorte de communion et une cohésion se crée. Si je fais du live, c’est avant tout pour créer de bons moments et pas juste pour jouer ce titre. Ce n’est pas mon titre préféré de ma discographie, loin de là même, mais il a une saveur particulière quand je le joue, c’est certain !

2 Quel est selon toi ton meilleur titre ?

Dans ceux qui sont déjà sortis, je dirais peut-être “You Don’t Ignore (Too Late)”, l’un des deux nouveaux titres sortis pendant l’été.

3 Tu as eu une année de succès avec “Sunset Lover”, puis une phase beaucoup plus discrète avec moins de succès. En tant qu’artiste, comment vit on ces différentes phases, montantes, descendantes ? 

(c) Jonathan Bertin

Je pense que la première phase un peu descendante est toujours un peu dure. Moi je fais de la musique pour moi. C’est une réflexion qui m’a pris beaucoup de temps d’ailleurs. Je me disais par exemple : “tu as commencé tout seul, tu peux finir tout seul, ce n’est pas grave”. Je fais de la musique parce que c’est ma passion. Aujourd’hui, c’est cool parce que je peux en vivre, parce que c’est devenu mon métier. J’y consacre le temps que je veux. Si demain je devais refaire de la musique pour moi seul, cela ne serait pas du tout un problème. 

4 Sur les réseaux sociaux, on t’a beaucoup vu prendre davantage soin de toi, de ton corps. Il y a avait une envie de compenser quelque chose ? 

Ouai, je pense que j’ai eu une grosse période d’introspection. Je me suis d’abord posé pas mal de questions sur moi et la vie en tournée. L’époque durant laquelle j’ai tourné (2018/2019), n’était pas si saine, et l’international était encore plus fatigant qu’en France, en termes de confort. Je n’avais pas pris les choses en main, notamment l’hygiène de vie en tournée. Aujourd’hui, c’est complètement différent. Il y a une vraie base saine. Au delà du fait que j’avais envie de démarrer une nouvelle discipline, j’ai eu une vraie réflexion globale, sur comment entretenir une hygiène de vie à long terme et pour ne pas finir crever par la vie à 30 ans. 

5 Cela passe par le sport ou autre chose ?

Cela passe par plein de choses, notamment la musique. La musique est une sorte de médicament pour mon âme, alors que le sport est une autre sorte de médicament, mais pour mon physique. J’essaye de me faire du bien en moi, de penser davantage à moi. Au-delà d’avoir une carrière, d’avoir des gens qui me suivent, c’est hyper important de se sentir bien. C’est aussi comme ça que je suis heureux. Je trouve des disciplines nouvelles pour progresser. Aujourd’hui, la musique est une passion, pas un métier. Je peux passer des journées entières à faire de la musique sans pour autant penser que c’est mon métier. Et le sport c’est pareil. Je peux passer des heures à la salle. C’est un kiff, c’est inexplicable, voilà ! 

Découvrez le clip de “You Don’t Ignore (Too Late)” :

interview by Valentin Malfroy