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WarEnd en interview ‘flash’ : entre ombres et lumières

À l’occasion de la sortie de son dernier projet Mutation Hg, WarEnd s’est confié le temps d’une interview découverte. Entre naissance et nébuleuses, l’artiste toulousain invite ses auditeurs à l’accompagner le long d’un voyage qui n’est encore qu’à ses prémices…

John c’est War. War c’est John. L’artiste WarEnd c’est trois personnalités dont deux sont visibles sur scène. Une âme bouleversée après un périple en voilier durant huit mois qui changera à jamais sa perception du monde et de la musique. WarEnd c’est aussi deux projets (Kuro et Specimen) et un troisième tout récemment dévoilé, le 3 février, Mutation Hg.

WarEnd n’en n’est pas à son projet d’essai. Baignant dans la musique et ses symboles depuis ses seize ans, il forge sa carrière entre la caméra et le micro. Plus récemment, il remporte le Buzz Booster Occitanie et se verra lauréat des Inouïs. Enfin, vous l’aurez peut être aperçu en 2022 aux premières parties de Bigflo et Oli, Josman ou encore Oboy. Depuis, sa carrière ne cesse d’évoluer, son univers d’intriguer. Le temps de cinq questions, aficia vous propose de rencontrer celui qui aime à se qualifier de «bizarre»…

WarEnd, l’interview flash

1 L’univers de WarEnd décrit par ses propres mots, ça donne quoi ?

Je pense que je dirais sensible. Sensible aux mots, sensible aux émotions, sensible aux traces que je laisse derrières ma musique. Je la vois comme un tableau, qui varierait du noir (la haine, la colère, la frustration, la rancœur…), au blanc (la joie, l’amour, la scène, la nature, les vibrations…), accompagnés d’instants de couleurs spontanés. Je développe cet équilibre entre ombres et lumières et je mets tout en place pour que mon public puisse s’immerger avec moi dans cette toile. L’objectif, arriver en fin de carrière avec un tableau fait de blanc et de couleurs.

2 Quels seraient pour toi les morceaux à écouter en premiers afin de s’immerger au mieux dans ton art ?

La question n’est pas évidente… Mais en y réfléchissant un peu, je dirai

Muse” “Eren Jager” et “Neocortex”. À eux trois, ces titres permettent d’aborder toutes mes facettes et de se faire une idée de la suite. Bien sûr, le titre “Naissance” peut également être cité.

WarEnd : “J’ai une vision sur huit années, alors on avance étape par étape”

3 Tout est “Nwar”, pourtant tu mets de la lumière sur ta ville,Toulouse. Quel est ton lien avec la ville rose ?

Je trouve qu’il y a une véritable aura autour des villes. On le voit de plus en plus, de nombreux artistes proclament leur fierté de venir de tel ou tel endroit. Artistiquement, ça crée quelque chose. Un rap se dessine dans cette ville, un autre dans celle-ci…
Eh bien à Toulouse, c’est exactement ça, on a notre truc. C’est en train de se dessiner. Ainsi, je ferai tout pour mettre la lumière sur les artistes, les vidéastes, les femmes et les hommes qui agissent dans le rayonnement de cette ville. Toulouse c’est une ambiance unique, une belle énergie, j’y ai fais des rencontres cruciales, je lui suis redevable. Cette ville m’a permis d’avancer au rythme que je souhaitais.

4 Avec une direction artistique aussi poussée, à quoi doivent s’attendre les personnes qui te découvriraient sur scène ?

Avec mon équipe, on a imaginé une histoire complète. Le but étant d’emmener le public avec moi d’une naissance jusqu’à aujourd’hui. Au fil du temps, on comprendra de plus en plus de choses. Sur scène c’est autant de communion que d’énergie. Du partage, des vibrations et un show que l’on souhaite marquant pour tout le monde. J’ai une vision sur huit années, alors on avance étape par étape.

L’alchimiste et le goéland

5 Enfin, chez aficia, il nous arrive fréquemment de refermer nos interviews découverte en demandant une oeuvre qui a marqué l’histoire où la musique des artistes. Est-ce que tu en as une ou plusieurs en tête ?

Je pense à deux livres. L’Alchimiste de Paolo Coelho et Jonathan Livingston le goéland de Richard Bach. Tous les deux, à leur manière, ils m’ont donné des clefs pour avancer. Ce ne sont pas des livres de développement personnel mais l’histoire qu’ils incarnent invitent à ne pas faire comme les autres, à ne jamais se laisser abattre. Tel l’albatros de Charles Baudelaire, ils donnent envie de continuer d’avancer et ce, même si des ailes de géants nous empêchent de marcher.

Découvrez “Naissance” dernier clip de WarEnd

Photo de couverture : ©OnlyWann

Lucas Laberenne