M célèbre la vie aux Nuits de Fourvière

M s’est présenté seul en scène pour le premier des trois concerts qu’il doit donner aux Nuits de Fourvière. Un concert haut en couleur à revivre sur aficia !

Les Nuits de Fourvière c’est 53 spectacles de danse, cirque, théâtre et musique qui ont lieu à l’amphithéâtre de Fourvière et d’autres lieux de la métropole de Lyon de début juin à fin juillet.

Côté musique, l’édition 2019 est rythmée par pas moins de 40 concerts qui ont déjà commencé à faire lever les foules. Hier soir, nous avons voyagé avec Djazia Satour et chanté en chœur avec M.

Dépaysement avec Djazia Satour

Le temps de quelques titres, Djazia Satour, entourée de ses musiciens, a chanté Alger, la ville qui l’a vue grandir, et la liberté. Venue présenter son dernier album, Aswât, elle a livré un live simple et efficace, donnant l’occasion à ceux qui ne la connaissaient pas de découvrir son univers. Mêlant rythme orientaux et pop, la chanteuse algérienne a su ravir le public sans que l’on sente l’impatience de voir M monter sur scène.

Djazia Satour - © Marie Guillot-Farneti

Aime !

Le premier soir de M à Fourvière a rassemblé 4.300 spectateurs conquis du début à la fin. Seul en scène et entouré de ses pédales, des ses instruments et des automates-musiciens Roxi, Tom, Glen et Putsi, le chanteur a livré une performance de très haute volée pendant près de deux heures. Un « Grand petit concert » entre moments festifs remplis de folie et instants de douceur, d’émotions et de délicatesse.

Alors qu’il est rentré en scène vêtu d’une simple veste blanche, Matthieu Chedid a rapidement laissé la place à son alter-ego de Lettre infinie. Coiffé de sa « pintade » ou lunettes lumineuses sur le nez, il a enchaîné les titres qui jalonnent plus de 20 ans de carrière. « Je dis aime », « Qui de nous deux », « Mama Sam », « Mojo » ou encore « Bal de Bamako »… Voilà quelques-unes des chansons interprétées pas M et reprises par la foule.

Des moments d’émotions aussi. Ce concert, M a voulu le dédier à son ami Philippe Zdar, moitié du duo Cassius, disparu il y a quelques jours, et à sa grand-mère, la femme de lettres et poétesse française, Andrée Chedid. Une famille qui lui a inspiré certains de ses morceaux comme « Billie », dédiée à sa fille de 17 ans.

Les deux grands moments du concert ont été des instants de communion totale avec le public. D’abord, quand le chanteur et musicien s’est installé avec son petit piano au milieu de la fosse et a interprété « La Seine ». Puis, quand, armé de sa guitare, vêtu de sa veste à paillettes et leds au col, il est parti chanter et danser sur « Grand petit con » dans les gradins du théâtre antique.

Le final de ce concert de haut vol a vu monter sur scène quelques personnes du public, petits et grands, qui ont pu montrer leurs talents de danseurs sur les rythmes de « Machistador » et « Bal de Bamako ». Il est certain que les deux autres concerts de l’artiste à Fourvière, tous les deux également complets, auront la même délicieuse saveur pour le public !