November Ultra / © Pauline Darley
November Ultra / © Pauline Darley

November Ultra, Poupie, Juliette Armanet… constituent le 1er Writing Camp 100% féminin

Pour la première fois, des artistes féminines françaises se sont retrouvées pendant une semaine pour le 1er Writing Camp 100% féminin. aficia vous en dit plus. 

C’était une première en France ! À la tête de ce projet baptisé ‘She is The Music’ (‘Elle est la musique’ en français, ndlr), une organisation à but lucratif du même nom. Son but, augmenter le nombre de femmes travaillant dans le secteur de la musique. Qu’elles soient auteur.rices, compositeur.rices, ingénieur.es, producteur.rices ou artistes au sens large, la gente féminine et les femmes LGBTQIA+ sont encore trop peu représentées dans l’industrie. C’est notamment Alicia Keys qui a lancé en 2018 le premier camp d’écriture de chansons. Depuis, une dizaine de sessions de ce genre ont été organisées à travers le monde. Des États Unis à Londres en passant par Paris.

La dernière session d’écriture comme celle-ci organisée a eu lieu à Paris du 17 au 21 octobre, en partenariat avec Universal Music. Au programme : une semaine mêlant passion, musique, échanges et rencontres ! Et justement, parmi ces artistes présents, November Ultra. Elle est l’ambassadrice du projet. De surcroît, elle a accueillie une flopée d’artistes émergents qui ont eu la chance de parcourir les festivals cet été. Parmi elles, nous retrouverons Lala &ce, Flora Benguigui (L’impératrice), Janie, Prudence, Banga, Poupie, Liv Del Estal, Emma Peters, Maëlle, ou encore Jäde que nous connaissons bien.

Mais ce n’est pas tout ! D’autres artistes ne demandant qu’à avoir le même chemin que leurs aînées, ont eu aussi ce privilège. Noor, Ethel, Helen, Sarah Benabdallah, Saszy Afroshii, Ria Sean, Manal, Marina Sattiu, Yoss Bones, Kertin Ljungström, Gia Koka, Carter Faith, paopao, Lionchild ou encore Magi en font partie.

Un Writing Camp, c’est quoi?

Antoine Chambe, à la tête du label Riptide Records, a l’habitude d’organiser ce genre de sessions d’écriture. Il avoue : “Nous mettons les artistes dans les meilleures conditions possibles pour les inciter à faire connaissances, progresser ensemble et créer une vraie bulle de cohésion. Cette atmosphère de travail permet aux artistes d’être productifs et créatifs. Ainsi, en résulte de ces échanges des nouveaux morceaux, de nouvelles collaborations et de belles histoires”.

La finalité de tout ça ?

A travers cette belle semaine de travail, une trentaine de titres ont été soit maquettés, soient enregistrés. Nous ne savons pas, ni les artistes d’ailleurs, ce que deviendront ces chansons. Mais ce qui est certain, c’est qu’elles (re)serviront pour un projet personnel, ou, sait-on jamais, collectif ?